Jean-Henri d'AnthèsJean-Henri d'Anthès
Jean-Henri, baron d'Anthès, seigneur de Blotzheim, de Brinckheim, de Chambegon, Vernot, du marquisat de Villecomte, des baronnies de Longepierre et de la Villeneuve, etc., né le 2 janvier 1670 à Weinheim et mort le 11 novembre 1733 à Oberbruck, est un maître de forges alsacien, fondateur de manufactures royales d'armes. BiographieIl est le fils de Philippe-Michel Anthès (1640-1708), qui quitta le Palatinat en 1674 à la suite du ravage et s'installa comme maître de forges à Mulhouse, et de Claudine d'Ormoy. Marié à Catherine Sitter (1679-1751), dame de Longepierre et de la Villeneuve, il est le beau-père du général-comte Étienne-Louis Desmier d'Archiac de Saint-Simon et du général-baron Henri Frédéric de La Touche, et l'ancêtre du baron Georges d'Anthès, qui tua en duel Pouchkine. Jean-Henri d'Anthès débuté à direction de la forge d'Oberbruck. Il fonde en 1718 à Wegscheid une manufacture royale de fers-blancs, avec privilèges exclusifs par lettres patentes du , puis, avec privilèges spéciaux par lettres patentes du , il fonde une importante manufacture d'armes blanches dans la vallée de Klingenthal, près de Bœrsch. Il reçoit l'autorisation « à fabriquer exclusivement à tous autres en Alsace, et exempté de toutes charges et impositions tant envers le roi qu'envers les villes, communautés et seigneuries particulières, à la condition qu'il fournirait, dans sa manufacture, des armes blanches pour le service du roi, à un dixième de moins que celles qui se vendraient à Solingen ». Par lettres patentes datant de décembre 1731, le roi Louis XV lui confère la noblesse française héréditaire et le titre de baron héréditaire[1], avec de nouvelles armoiries rappelant la nature de ses services, en récompense des services éminents qu'il a rendus aux arts métallurgiques. Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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