Jean-Guy Branger

Jean-Guy Branger
Fonctions
Sénateur français
1^er octobre 1998 – 30 septembre 2008 (9 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection	27 septembre 1998
Circonscription	Charente-Maritime
Groupe politique	UC (1998-2002) UMP (2002-2008)
Prédécesseur	François Blaizot
Successeur	Daniel Laurent
Député français
23 juin 1988 – 21 avril 1997 (8 ans, 9 mois et 29 jours)
Élection	12 juin 1988
Réélection	28 mars 1993
Circonscription	2^e de la Charente-Maritime
Législature	IX^e et X^e (Cinquième République)
Groupe politique	UDF (1988-1993) UDFC (1993-1997)
Prédécesseur	Proportionnelle par département
Successeur	Bernard Grasset
2 avril 1986 – 14 mai 1988 (2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection	16 mars 1986
Circonscription	Charente-Maritime
Législature	VIII^e (Cinquième République)
Groupe politique	UDF
11 janvier 1977 – 1^er avril 1986 (9 ans, 2 mois et 21 jours)
Élection	11 mars 1973
Réélection	19 mars 1978 21 juin 1981
Circonscription	2^e de la Charente-Maritime
Législature	VI^e et VII^e (Cinquième République)
Groupe politique	NI
Prédécesseur	Albert Bignon
Successeur	Proportionnelle par département
Maire de Surgères
mars 1983 – mars 2001 (18 ans)
Prédécesseur	Louis Lévy
Successeur	Philippe Guilloteau
mars 1971 – mars 1977 (18 ans)
Prédécesseur	Gérard Noël
Successeur	Louis Lévy
Conseiller général de la Charente-Maritime
1973 – 2004 (31 ans)
Circonscription	Canton de Surgères
Prédécesseur	Henri Giraudeau
Successeur	Philippe Guilloteau
Biographie
Date de naissance	15 avril 1935 (89 ans)
Lieu de naissance	Cabariot, France
Nationalité	Française
Profession	Professeur de lycée
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Jean-Guy Branger, né le 15 avril 1935 à Cabariot (Charente-Inférieure), est un homme politique français.

Biographie

Professeur de lycée de profession, il occupe plusieurs mandats d'élus à partir des années 1960[1]. Membre du RPR avant de rejoindre les adhérents directs de l'UDF[2], il est député de la Charente-Maritime à partir de 1977, lorsqu'il remplace Albert Bignon dont il était le suppléant et qui meurt durant son mandat.

Lors des élections législatives de l'année suivante, il refuse de devenir suppléant du candidat soutenu par le RPR François Heilbronner et, s'opposant à ce qu'il considère comme un parachutage, il décide de se représenter[3],[4], ce qui lui vaudra une exclusion du RPR[5]. Il l'emporte finalement au second tour face au candidat d'union de la gauche Michel Fort (par 22 511 voix contre 19 370[6]) et sera élu aux élections législatives sans discontinuer jusqu'en 1997, date à laquelle il est battu par Bernard Grasset. Il est élu sénateur de la Charente-Maritime le 27 septembre 1998. Il ne se représente pas en 2008.

Autres mandats

• Député de la Charente-Maritime de 1977 (à la suite du décès d'Albert Bignon, dont il était le suppléant) à 1997 (battu par le socialiste Bernard Grasset)
• Vice-président du conseil général de la Charente-Maritime
• Maire de Surgères
• Président de la communauté de communes de Surgères
• Président du Pays d'Aunis
• Président du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de la Charente-Maritime
• Président de l'office départemental HLM de la Charente-Maritime

Distinctions

Jean-Guy Branger est chevalier de la Légion d'honneur(2009)[7].

Notes et références

1. Thomas Brosset, « 100 ans de mandats », Sud Ouest,‎ 20 septembre 2008
2. « Jean-Guy Branger, le « Clark Gable des marais » », Le Monde,‎ 8 mai 1997, p. 6
3. « Brèves », Le Monde,‎ 8 novembre 1977
4. « Jean-Guy Branger candidat à Rochefort », Sud Ouest,‎ 28 octobre 1977, p. 2G
5. Anne Chaussebourg, « VIII. - POITOU-CHARENTES : le soutien du monde rural en crise n'est pas acquis aux modérés », Le Monde,‎ 23 janvier 1978
6. « Législatives (deuxième tour) : les résultats dans notre région », Sud Ouest,‎ 20 mars 1978, p. 3
7. Décret du 31 décembre 2008 portant promotion et nomination, 1^er janvier 2009 (lire en ligne)

Liens externes

• Ressources relatives à la vie publique :
  • Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
  • Sénat
  • Base Sycomore
• Notices d'autorité :

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