Congédié pour ancienneté le , il s’enrôle dans le 6e bataillon de volontaires du Haut-Rhin et est versé ensuite dans la 49e demi-brigade. Élu capitaine en 1792, il sert en cette qualité jusqu’en 1800, époque à laquelle il passe dans les chasseurs à pied de la garde consulaire, après avoir fait toutes les campagnes de la Révolution aux armées du Rhin, de l’Helvétie et du Nord. Il est plusieurs fois blessé pendant cette période, notamment à Zurich, où il reçoit trois coups de sabre, deux à la tête et un à l’épaule.
Chevalier de l'Empire (à la suite du décret du 4 nivôse an XIV le nommant commandant de la Légion d'honneur, lettres patentes signées le à Rambouillet)[2].
De sable à l'épée en bande d'or cotoyée de deux cotices du même, bordure de gueules du tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au deuxième point en chef.[2]
Ornements extérieurs : « Toque de velours noir, retroussée de sinople, avec porte-aigrette d'argent, et aigrette de même métal[4] ».
↑Jean-Baptiste Capefigue, L'Europe pendant le consulat et l'empire de Napoléon, t. XIII, Bruxelles, Pitois-Levrault, (réimpr. Haumann et Cie) (1re éd. 1840), 362 p. (lire en ligne), chap. V (« L’opinion publique après les événements de Bayonne. Juin à août 1808 »), p. 145 note 1.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Adolphe Le Reboullet, Eugène Seinguerlet et Charles Mehl, Revue alsacienne, t. X, Nancy, Berger-Levrault et Cie, , p. 251 ;
« Edighoffen (Jean-George) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. V, , 2e éd., 607 p. [détail de l’édition] (BNF37273876, lire en ligne), p. 277 ;