Jean-François de Laborde est le fils de Jean Antoine de Laborde, négociant à Bayonne, et de Catherine Moracin.
Selon Voltaire, qui le dit originaire du Languedoc, il aurait commencé sa carrière comme député au conseil du commerce de Bordeaux. Malmené par la banqueroute du système John Law, il sauve sa fortune en épousant, en 1724, Élisabeth Françoise Le Vasseur (1695-1779), jeune veuve avec trois enfants de Joseph Hyacinthe ou Laurent Ferrand (mort en 1719), fils aîné du fermier général Laurent-René Ferrand, et cousin germain de la marquise de Pompadour.
De 1717 à 1744, il est banquier à Paris, de 1744 à 1758 fermier-général, et intéressé dans de nombreuses affaires.
Descendance
De son mariage, il eut quinze enfants dont cinq vécurent adultes, trois filles et deux garçons[1] :
Jean-Benjamin de Laborde (Paris - guillotiné à Paris, ), officier de la grande fauconnerie de France, fermier général, gouverneur du Louvre, premier valet de chambre du Roi Louis XV, musicien, compositeur, écrivain, marié en 1774 avec Adélaïde Suzanne de Vismes, elle-même remariée avec Louis Antoine de Rohan-Chabot, sixième duc de Rohan. Dont postérité[2] ;
Joseph Louis de Laborde d'Ibos ;
Henriette de Laborde ( - 1777), mariée en 1750 avec Auguste Simon Brissart, seigneur de Triel, fermier général, fille de Jacques Brissart, fermier général, et de Marie-Rose Tessier. Sans postérité[3] ;
↑Baron de Maricourt, Madame de Souza et sa famille, Les Marigny, les Flahaut, Auguste de Morny, Paris, Emile-Paul, , X+399 (lire en ligne), p. 83-108
↑Thierry Claeys, Dictionnaire biographique des Financiers en France au XVIIIe siècle, tome 2, Paris, Editions SPM, , 1221 p. (ISBN978-2-901952-65-7), p. 14-21
↑Thierry Claeys, Dictionnaire biographique des Financiers en France au XVIIIe siècle, tome 1, Paris, Editions SPM, , 1221 p. (ISBN978-2-901952-65-7), p. 369-373
↑Thierry Claeys, Dictionnaire biographique des Financiers en France au XVIIIe siècle, tome 1, Paris, Editions SPM, , 1221 p. (ISBN978-2-901952-65-7), p. 880-884
Cayrol et François, Voltaire. Lettres inédites recueillies par m. de Cayrol et annotées par Alphonse François, précédées d'une préface de Saint-Marc Girardin (deuxième édition), Paris, Didier, 1857.
René Pichard du Page, « Un financier dilettante au XVIIIe siècle, Jean Benjamin de La Borde (1734-1794) », dans Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 1926, p. 107-108.
Roman, Le Livre de raison du peintre Hyacinthe Rigaud, Paris, 1919, p. 220.