Jean-Claude BrdenkJean-Claude Brdenk
Jean-Claude Brdenk est un dirigeant d'entreprises français, du secteur de la dépendance médicale. Son rôle dans la mise en place du modèle économique du groupe Orpea est notamment décrit dans l'enquête Les Fossoyeurs. BiographieIl est diplômé de l'Institut supérieur de gestion et se rapproche du groupe Orpea à l'occasion d'un audit au milieu des années 1990[1], puis l'intègre à l'âge de 29 ans, soit en 1997[2]. Il y est directeur d'exploitation jusqu'en 2010[3]. Il y occupe ensuite le poste de responsable de l'exploitation et du développement pendant onze ans[3], contribuant de façon majeure au développement international d'Orpea[3]. Il intervient pour présenter l'activité d'Orpea en 2019 sur BFM TV[4]. Il quitte ce poste en 2020, recevant pour l'occasion des indemnités de départ d'un montant de 2,5 millions d'euros brut[5]. Il est révoqué par le conseil d'administration d'Orpea le [6]. Il exerce pendant quatre ans des fonctions de consultant en organisation au cabinet Institute of Management Resources[3]. Il est aussi vice-président du Syndicat national des établissements et résidences privés et services d'aide à domicile pour personnes âgées (Synerpa) jusqu'à la fin de l'année 2021[3]. Le , il intègre le groupe Bastide au poste de directeur général adjoint chargé des opérations et du développement à l'international[7],[8]. Interrogé sur ce recrutement, Vincent Bastide déclare l'avoir recruté avant d'avoir été informé de la parution de l'ouvrage qui met Brdenk en cause[9]. Le , il démissionne du groupe Bastide pour « raisons personnelles »[10]. ControverseJean-Claude Brdenk est mis en cause dans l'ouvrage Les Fossoyeurs, dont l'auteur dépeint un rôle de cost-killer et un management par la terreur[11],[12] ainsi que « des stratégies mises en œuvre pour maximiser les rendements, au détriment des résidents »[13] ; les activités de Brdenk avec la holding luxembourgeoise Lipany sont également mises en cause[14]. Accusé d'avoir permis la falsification de contrats et la maltraitance de personnes âgées dépendantes hébergées par le groupe Orpea, il est convoqué pour trois heures d'audition le par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale pour s'expliquer[5]. Il déclare à cette occasion qu'il s'agit de « contre-vérités » et réfute les accusations portées[5],[15]. Il justifie également ses indemnités de départ du groupe Orpéa au motif qu'elles sont « conformes aux pratiques en vigueur dans des entreprises cotées en Bourse »[5],[16]. Il est de nouveau interrogé à l'Assemblée nationale en mai 2022, cette fois par le sénateur Bernard Bonne, mais « esquive » les questions posées, en reconnaissant des « erreurs » dans la gestion du groupe[17],[18]. D'après le média La Lettre A, le groupe Orpéa « intensifie » ses poursuites en 2023, face à l'imminence de la publication d'un second tome des Fossoyeurs[19]. Notes et références
AnnexesArticles connexesBibliographie
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