Jean-Baptiste Louis PiconJean-Baptiste Louis Picon Le vicomte d'Andrezel. Gravure de François Chéreau d'après Hyacinthe Rigaud (1716). Perpignan, musée Hyacinthe-Rigaud (fonds Puig).
Jean-Baptiste Louis Picon, vicomte d'Andrezel est né en et mort le à Constantinople[1]. BiographieMarguerite-Aimée de Villedot (fille de Michel Villedo) épousa en 2e noces le Antoine-Hercule Picon (1624-1699) seigneur de Pouzilhac[2]. Attaché au cardinal Mazarin dont il fut trésorier de 1650 à 1657. Ce dernier sera conseiller d'Etat en 1663, il travaillait en particulier pour Jean-Baptiste Colbert dont il avait la confiance[3]. Ils auront un fils en la personne de Jean-Baptiste-Louis Picon, seigneur d’Andrezel, La Mothe, Saint Méry, Monginot et autres lieux, vicomte d’Andrezel, conseiller et secrétaire du roi. Il commença sa carrière comme secrétaire des commandements du Grand Dauphin puis comme subdélégué à l’Intendance d’Alsace (1701). Il y amena, dans sa suite, Joseph Valette de Montigny qui fut le maître de musique de Joseph Bodin de Boismortier, lui-même ami de d’Andrezel. D’ailleurs, lorsque Boismortier arrive à Paris en 1723, il dédie au vicomte sa première œuvre, souvenir du temps passé à Perpignan à jouer de la flûte. Plus tard, Picon allait être nommé Intendant en Roussillon, Cerdagne et comté de Foix dès , après avoir été conseiller et secrétaire du roi. Il ajoutera à sa charge celle d’intendant de l’armée d’Espagne (1719) et, le , partira à Constantinople comme 26e ambassadeur de France auprès de la Sublime Porte, le gouvernement ottoman, ceci en remplacement de Jean-Louis d’Usson, marquis de Bonnac, ambassadeur à la Porte du au mois d’. Le vicomte avait épousé Françoise-Thérèse de Bassompierre (1675-1749 ; petite-nièce du maréchal François), vicomtesse d'Andrezel par son mariage. Liens externes
Notes et références |