Jean-Baptiste Chevalt
Jean-Baptiste Cheval surnommé Chevalt ( - ) est un prêtre, architecte, peintre, archéologue français qui restaura de nombreux édifices religieux dans le sud de la France, notamment les sanctuaires de Rocamadour. Activités ecclésiastiquesÀ 20 ans, Jean-Baptiste Cheval est professeur au petit séminaire de Moissac. Il entre ensuite au grand séminaire de Montauban pour devenir prêtre le [1]. En 1846, il effectue un travail remarqué de décoration à l'église de Nevèges de Labarthe. Le , il est nommé curé de Molières, puis le de Cazes-Mondenard toujours en Tarn-et-Garonne. Il entre en contact avec Pierre Bonhomme, le fondateur de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire: pour accompagner à Gramat trois religieuses. Les sœurs de la congrégation accueillent les pèlerins, s'occupent des malades, des pauvres de l'éducation des jeunes filles de Rocamadour. L'abbé Chevalt a des problèmes d'audition à la suite de nombreux problèmes ORL. L'évêque de Montauban, Jean-Marie Doney, l'autorise alors, le à cesser ses fonctions paroissiales pour diriger le chantier de restaurations de Rocamadour en accord avec Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors[1]. La restauration des sanctuaires de RocamadourMonseigneur Bardou, évêque de Cahors avait organisé une grande loterie pour financer la restauration des sanctuaires de Rocamadour. Il avait réuni 84 624,63 francs, soit seulement le quart de la somme qu'avait estimé M. Lainé, architecte agréé par le diocèse[1]. L'abbé Chevalt fut appelé et reçut la délégation totale de l'évêque pour la direction du chantier de 1858 à 1872[1] :
Il s'investit pleinement dans sa tâche, malgré des problèmes de santé. Il fit même des avances avec ses avoirs personnels lorsque l'argent venait à manquer pour le chantier. Il fut très affecté par l'hostilité de la population de Rocamadour et particulièrement par le procès perdu par l'administration du pèlerinage à la suite de l'éboulement du . Il fit aussi une chute importante d'un échafaudage en [1]. Sa première campagne de restauration[2] de 1858 à 1864 concerne l'église Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour de 1858 à 1860, la chapelle Sainte-Anne en 1861 et 1862, la chapelle Notre-Dame de 1860-1864 ; suivent la chapelle Saint-Michel restaurée en 1865 puis Saint-Blaise vers 1867 et la dernière phase du chantier concerne le palais abbatial, la porterie et Saint-Jean-Baptiste entre 1869 et 1872. Dès 1868, il put aussi diriger d'autres chantiers[1]. Autres chantiers
Voir aussiBibliographie
Notes et références
Liens externes
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