Jean-Baptiste Barrelon est un peintre verrier né à Saint-Chamond le [1] et mort dans la même ville le [2].
Biographie
Jean-Bapiste Barrelon est issu d'une famille de serruriers, originaire de Saint-Chamond (Loire). Il a étudié à l'école des beaux-arts de Lyon où il a reçu une médaille d'argent gagnée dans la classe de peinture de Claude Bonnefond.
Il a ensuite séjourné quelques années à Paris où il a été l'élève du peintre Charles Gleyre (1806 - 1874) et suivit, à partir de 1845, une formation chez le peintre-verrier Alexandre Mauvernay (1810-1898) installé à Saint-Galmier (Loire). Il expose un tableau au Salon de 1847, Les Sœurs de lait, puis de 1848 : La Vierge, l'Enfant-Jésus et Saint Jean[3].
L'église de Boisset-lès-Montrond possède un tableau représentant Saint Joseph et l’Enfant Jésus signé Barrelon et daté de 1846[4].
Il s'est associé à Antoine Bessac et au peintre de fleurs Joséphus Veyrat sept ans plus tard, en 1851, pour monter sa propre entreprise de vitraux à Grigny, à une dizaine de kilomètres de Lyon. Antoine Bessac est devenu son associé en 1859. Le cartonnier Figuière a travaillé avec lui en 1859, puis François Danzas en 1864. Son atelier était à Grigny, vers 1852-1855, et son adresse lyonnaise était le 122, rue Saint-Georges[5]. Cette association devait être dissoute onze ans plus tard. Jean-Baptiste Barrelon est alors le seul signataire des vitraux qu'il produit à partir de 1864. Si son activité principale s'est exercée dans la région lyonnaise et à l'Ouest, dans le département de la Loire, il a étendu son champ d'action en travaillant dans des pays tels que l'Irlande, l'Italie et jusqu'en Nouvelle Calédonie.
↑Société des artistes français, « Barrelon (Jean-Baptiste) », dans Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Musée national du Louvre le 15 mars 1848, Paris, Vinchon fils, (lire en ligne), p. 19
↑L'atelier de vitraux quitte Grigny pour s'établir au 122, rue Saint-Georges à Lyon après la mort de Jean-Baptiste Barrelon. L'atelier est repris par Paul Nicod, en 1898. qui s'associé avec Jean Jubin en 1901. Puis, en 1936, l'atelier passe à Madame Lamy-Paillet. René-Marie Burlet, artiste peintre, fresquiste, maître verrier a travaillé dans l'atelier entre 1933 et 1989.
Hélène Barbeau, « Jean-Baptiste Barrelon et l’Ouest lyonnais », L’Araire, no 90, , p. 63-78.
Elisabeth Hardouin-Figier, « J.-B. Barrelon, P. Campagne, peintres-verriers lyonnais, et le
vitrail à Lyon au XIXe siècle », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français, , p. 239-246.
Sabine Mathias, Le fonds Barrelon (maître-verrier lyonnais du XIXe siècle) déposé aux Archives départementales du Rhône, Université de Lyon, mémoire de maîtrise d’histoire de l’art sous la direction de Mme Marie-Félicie Pérez, 1993, 228 + 206 + 55 p.
Isabelle Parizet, « L’atelier de vitraux du couvent du Saint-Nom de Jésus à Lyon. Relecture prosopographique des archives », dans sous la direction de Jean-Marie Gueullette, Un passé recomposé. Fondation et construction du couvent dominicain de Lyon 1856-1888, coll. Chrétiens et Sociétés Documents et Mémoires, Lyon, 2015, (ISBN979-10-9159210-9), p. 49-72(lire en ligne)