Ouvrier chaisier, il est délégué par le 200e bataillon de la Garde nationale au Comité central de la garde nationale le . Le , il est élu au Conseil de la Commune par le 11e arrondissement, il siège à la commission de la Justice puis à celle de la Guerre[2]. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Après la Semaine sanglante, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité par le Conseil de Guerre[3]. Rentré à Paris après l’amnistie de 1880, il y exerce la profession de tourneur.
Notes et références
↑Archives de Paris, État-civil numérisé du XXe arrondissement, registre des décès de l’année 1890, acte no 3110.
↑Marcel Cerf, Lettres à Henry Bauër, Académie d’histoire, 1975, p. 133.
↑Jean Braire, Sur les traces des Communards : enquête dans les rues du Paris d’aujourd’hui, Amis de la Commune, 1988, p. 224.