L'histoire du film suit le quotidien de trois jeunes femmes arabes-israéliennes en quête de liberté, qui se battent pour leurs droits contre l'avis de leurs familles respectives et d'une société ultraconservatrice[1],[2].
À sa sortie, ce film a connu un immense succès en Israël, jusqu'à soulever un débat national sur la condition des femmes et l'oppression auquel elles sont confrontées[3]. Il raconte la situation féminine dans son ensemble, abordant notamment des sujets sensibles dont la perpétuité du patriarcat, le fanatisme religieux, le mariage forcé ou le viol.
Synopsis
Trois jeunes femmes sont colocataires dans un appartement à Tel-Aviv-Jaffa. L'une est fiancée à une brute. Une autre est lesbienne et travaille dans un restaurant, et la dernière est avocate.
Fiche technique
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Le titre du film en version internationale est In Between. Il signifie en français "entre-deux", pour dénoncer la manière dont les trois héroïnes sont prises entre deux cultures en tant que palestiniennes vivant à Tel-Aviv-Jaffa en Israël.
L'attitude des personnages de Je danserai si je veux sur leur tenue vestimentaire ou leur façon de se comporter évoquent la résistance palestinienne. La réalisatrice Maysaloun Hamoud avoue s'être inspirée des gens de son entourage et de son expérience avec ces derniers pour créer les personnages de son film.
Pour l'acteur Mahmud Shalaby, Je danserai si je veux révèle plus précisément la jeunesse palestinienne, urbaine et trentenaire, vivant surtout à Tel-Aviv-Jaffa, Haïfa et Jérusalem.
Critiques
En regard du box-office, Je danserai si je veux a été bien accueilli par la critique. Il est évalué à 3,4/5 pour 22 critiques de presse sur Allociné.
« À mi-chemin entre l’efficacité narrative des séries télé et le documentaire, restituant les codes et la langue d’une jeunesse noctambule et frondeuse, le film saisit avec un certain panache l’état de colère d’une communauté de femmes arabes victimes de discriminations raciales et sexistes. »
« Maysaloun Hamoud aurait pu tomber dans la caricature, d’autant que chacune de ses héroïnes représente un courant religieux, mais elle s’en sort joliment bien. Son film dégage une énergie et un humour qui atténuent la gravité du propos. »
— Alexandra Schwartzbrod, Libération, 11 avril 2017[7].
« Formidable ode à la libération des femmes musulmanes, ce film enlevé, remarquablement interprété par trois comédiennes drôles et émouvantes, et rythmé aux sons de l'électro locale (...). Un formidable message pour la tolérance et la paix. »