James Leith

James Leith
Le général James Leith. Gravure de Charles Picart d'après un dessin de John Wright, Philadelphia Museum of Art.
Fonctions
Gouverneur de la Guadeloupe (intérim)
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Antoine Philippe de Lardenoy (d)
Gouverneur de la Barbade
-
Gouverneur des Îles-sous-le-Vent britanniques
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
BarbadeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Père
John Leith of Leith Hall (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Harriot Steuart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Lady Augusta Forbes (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Liste détaillée

James Leith, né le à Leith Hall en Écosse et mort le à la Barbade, est un militaire écossais ayant servi dans l'armée britannique.

Biographie

Il participe aux guerres contre la France révolutionnaire (Siège de Toulon (1793)) et impériale, notamment dans la péninsule Ibérique où il commande la 5e division de l'armée anglo-portugaise du marquis de Wellington.. De 1809 à 1813, il se distingue ainsi aux batailles de la Corogne, Buçaco et des Arapiles ainsi qu'aux sièges de Badajoz et de Saint-Sébastien.

En 1814, Sir James Leith devient Gouverneurs des Îles-sous-le-Vent britanniques puis le 10 mai 1815, également Gouverneur de la Barbade[1].

Durant les Cent-Jours, la Guadeloupe est divisée en trois, le courant monarchique du gouverneur Charles Alexandre Léon Durand de Linois, le courant bonapartiste du gouverneur en second Eugène Édouard Boyer de Peyreleau et le courant britannique (des planteurs militants). En secret, les planteurs contactent Leith à Antigua mais il reste indécis[2]. Le 6 juin 1815, la Guadeloupe est en état de siège.

Le 3 août 1815, Linois est informé de la proclamation de Leith annonçant la chute de Napoléon à la suite de la bataille de Waterloo et son arrivée prochaine en Guadeloupe. Leith et ses troupes débarquent à Capesterre-Belle-Eau et rencontrent peu de résistance. Le 9 août, Linois et ses troupes sont encerclés au morne Houël. Linois et Boyer de Peyreleau capitulent le 10 août. Le 11, Leith se déclare gouverneur provisoire. Il essaiera d'imposer la paix en dissolvant les milices et en demandant à la population de déposer les armes. Il fait élire un nouveau Conseil Privé, composé de purs royalistes, dirigé par Louis Butel de Montgai et fait juger les bonapartistes que l’on déporte[3]. Malgré une certaine résistance au début, il finira par être apprécié[4],[5].

Le 24 juillet 1816, James Leith remet officiellement la Guadeloupe à Antoine Philippe de Lardenois de Ville[6].

Le 10 octobre, il contracte la fievre jaune et meurt le 16 à la Barbade. Il est inhumé à l'Abbaye de Westminster le 15 mars 1817[7].

Notes et références

  1. « Anguilla », sur Krononations Amérique (consulté le )
  2. Steeve Prudent, « Il y a 204 ans, Le Gouverneur de Linois arrêté, la Guadeloupe est prise par les anglais », sur La 1ère France TV Info, (consulté le )
  3. « Histoire sucrière », sur Marie-Galante, Terre d'histoire (consulté le )
  4. « HistoriActe nous raconte la Guadeloupe sous la "Britannia Rule" ! », sur Guadeloupe Attitude Wordpress, (consulté le )
  5. Pierre de Vaugiraud, Rapport au Roi sur le gouvernement de la Martinique et de la Guadeloupe, Paris, Éditeur Migneret, (lire en ligne)
  6. « Bicentenaire de l’occupation de la Guadeloupe, raconté par Gérard LAFLEUR », sur Guadeloupe Attitudes Wordpress, (consulté le )
  7. Thomas Ménard, « Abbaye de Westminster (Parcours Napoléon) », sur Fondation culturelle francophone de Londre, (consulté le ), p. 5


Annexes

Bibliographie

  • (en) H. M. Chichester, « Leith, Sir James (1763-1816) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne Inscription nécessaire)
  • François Mari (Directeur de publication) (Proclamation de James Leith aux habitants de la Guadeloupe, le 24 juillet 1816 à Basse-Terre), L'Observateur, et Journal d'affiches, annonces judiciaires et avis divers de Rouen et du département de la Seine-Inférieure, Bureau de la Feuille d'annonces judiciaires, (lire en ligne)

Liens externes