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C’est lui qui fait les premières concessions pour permettre l’établissement d’un gouvernement responsable au Canada-Uni. En 1848, les partis réformateurs modérés du Canada-Est et du Canada-Ouest, dirigés par Louis-Hippolyte Lafontaine et Robert Baldwin, ont fait élire plus de représentants que les conservateurs. Lord Elgin demanda à ces deux partis de former conjointement le gouvernement. Après la formation du gouvernement, Lord Elgin est le premier gouverneur-général à se distancer des affaires de la législature et à laisser des pouvoirs réels aux élus du peuple, ouvrant la voie à ce qui est aujourd’hui la fonction essentiellement symbolique du gouverneur général au Canada-Uni.
Il signe les lois qui ont été proposées par Lafontaine et votées par le Parlement pour abolir le régime seigneurial au Canada-Est et pour accorder l'amnistie aux chefs des Patriotes du Canada-Est qui avaient été exilés. Ce dernier projet de loi n'est pas accepté par les loyalistes du Canada-Est qui protestent violemment et font même brûler le Parlement alors localisé à Montréal.
En 1854, Lord Elgin négocie un traité de réciprocité avec les États-Unis pour stimuler l’économie de la colonie[3].
Haut-commissaire pour la Chine
En 1857, il devient haut commissaire pour la Chine. Il visite la Chine et le Japon en 1858 et 1859. Il supervise la fin de la seconde guerre de l'opium et ordonne la destruction du Palais d'Été (résidence et siège du gouvernement de la dynastie Qing) près de Pékin.