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Jagdish Bhagwati a notamment mis en exergue la notion de « croissance appauvrissante » comme fruit de la dégradation des termes de l'échange, théorisé par l'économiste argentinRaul Prebisch. Celui-là s'inscrit dans le cadre du libre-échange et correspond à une diminution du pouvoir d'achat dont dispose un pays du fait de ses exportations. En conséquence, ce pays devra exporter plus pour pouvoir importer autant qu'auparavant. En cela il y a « croissance appauvrissante » ; un pays épuise plus de ressources pour importer autant car selon l'effet de cliquet, les importations d'un pays ne peuvent sensiblement pas diminuer. Il propose également l'impôt appelé impôt de Bhagwati : impôt ponctionnant les ressources de la diaspora d'un pays vers ses pays d'origine[pas clair].
Après le libre commerce des marchandises, l'intérêt de Bhagwati s'est porté sur les flux de capitaux, de main-d’œuvre, et le phénomène de la mondialisation en général. Son article très controversé contre la libéralisation des flux de capitaux transfrontières, « The Capital Myth », a été publié dans Foreign Affairs peu après la crise financière asiatique. Il souligne que le libre-échange des marchandises se distingue, au plan qualitatif, de celui des flux de capitaux pour la simple raison que ces derniers, causés parfois par des accès de « panique et de nervosité », peuvent être déstabilisateurs et coûteux[pas clair].