Jacques de la PassionJacques de la Passion
Jacques-Adrien Waersegger (1642-1717) est un carme flamand, de la Réforme de Touraine, témoin de la spiritualité de ses contemporains, à travers la compilation de biographies carmélitaines, sous le nom de Jacques de la Passion. BiographieJacques-Adrien Waersegger est né en 1642, à Louvain (Belgique), dans les Pays-Bas méridionaux. Entré chez les carmes de la Réforme de Touraine, il y reçoit le nom de Jacques de la Passion, est ordonné prêtre et devient un prédicateur à succès. Après avoir passé l'essentiel de son existence à Bruxelles, il est décédé dans cette ville, en 1717[1]. PostéritéÀ l'exception d'un recueil de méditations sur la Passion du Christ et les douleurs de la Vierge, Jacques a rédigé tous ses ouvrages en néerlandais. Deux d'entre eux traitent de la participation à l'Eucharistie; le premier, plus spécialement dans une perspective d'intercession en faveur des âmes du purgatoire (une thématique que l'on trouve, à la même époque, chez le carme Léon de Saint-Laurent)[2]. L'essentiel de la production de Jacques est toutefois consacrée à la compilation de témoignages sur des figures mystiques contemporaines, comme la carmélite Gillette de Saint-François ou les tertiaires Élisabeth de Jésus et François de la Croix. Une première série de vingt-trois biographies est ainsi publiée en trois volumes, entre 1681 et 1684, sous le titre Rayons du Soleil du S. Père prophète Elie, avec douze portraits gravés en taille-douce par R. Collin (Bruxelles)[3]. En 1687, elle sera complétée par une seconde série, intitulée Le Trésor du carmel, elle aussi ornée de trois gravures de R. Collin[4]. À travers la traduction de ces récits édifiants se dessinent les contours de la spiritualité carmélitaine à l'âge baroque, au sein de la Réforme de Touraine et dans les régions d'Europe touchées par la culture espagnole. BibliographieŒuvres
Études
Notes et références
AnnexesVoir aussiLiens externes |