Jacques Urvoy de Saint-BedanJacques-Olivier Urvoy de Saint-Bedan
Jacques-Olivier-Marie Urvoy de Saint-Bedan, né le à Nantes et mort le à Casson, est un homme politique français. BiographieLa famille Urvoy est originaire de Saint-Brandan, près de Saint-Brieuc[1]. Jacques-Olivier Urvoy de Saint-Bedan, naît de Charles Urvoy de Saint-Bedan et d'Adélaïde Boux de Saint-Mars. Devenu orphelin très jeune lors de la Révolution, hérite d'une fortune importante[2]. En 1797, il épouse sa cousine Marie Rose Félicité Boux de Casson (sœur de François-Armand Boux de Casson, lieutenant de l'armée de Charette et propriétaire du château de la Vérie), puis, en 1806, Pélagie de Chevigné (sœur de Louis de Chevigné et nièce de Jacques Gabriel du Chaffault). Il est le beau-père de Fernand de Bouillé (dont la fille épousera Édouard de Cazenove de Pradines). Propriétaire , il devient maire de Casson de 1808 à 1817 et conseiller général en 1816. Il se présente à la députation, le , dans le 3e arrondissement électoral de la Loire-Inférieure, mais échoue face à Foucault. Il est finalement élu, dans le même arrondissement, le (il siège à l'extrême-droite de l'assemblée), réélu le , puis, ne se représentant pas en 1831[3], il devient conseiller municipal de Nantes la même année[1]. Il prit place à l'extrême droite (contre-opposition) et vota quelquefois avec le ministère. Légitimiste convaincu, il refusa de signer l'Adresse des 221 et ne se représenta pas aux élections de 1831[3]. Héritier d'une importante fortune, il consacra son héritage dans ses collections d'œuvres d'art, ainsi que comme philanthrope et mécène[3]. Il est le fondateur de l'asile Sainte-Anne, plus communément appelé des Petites Sœurs des pauvres, installé rue Russeil[4]. En 1840, il fait appel à l'architecte Joseph-Fleury Chenantais pour bâtir un hôtel particulier connu sous l’appellation hôtel Urvoy de Saint-Bedan[5]. La rue Urvoy-de-Saint-Bedan, à Nantes, est baptisée en son honneur. Notes et références
Bibliographie
LiensArticles connexesLiens externes
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