Fils de Jacques Guillot de la Poterie[1],[2], écuyer et Garde du corps du roi, et de dame Françoise Dervillé.
Ancien régime
Seigneur du Loupendu[3],[2]. En 1783, il entre en qualité de volontaire dans le 2e régiment de chasseurs, sous-lieutenant aux 13e de chasseurs en 1784, passé aux chasseurs à cheval en 1785, puis aux chasseurs de la Guyenne de 1788 à 1790[1].
Chouannerie
Il fut un des premiers chefs de l'insurrection royaliste de 1793[4], comme capitaine attaché à l'état-major de l'armée du Maine sous les ordres du comte de Rochecotte[5],[6]
En , après le complot et l'enlèvement du sénateur Clément de Ris, il fut envoyé en mission par Bourmont avec trois autres anciens chouans pour le libérer[11],[12].
↑La légion Arthur, du nom du frère ainé de Jacques Pierre André Guillot de la Poterie; Arthur Guillot de la Poterie, maréchal-des-logis aux dragons de Monsieur, émigré, il fut tué à l'armée de Condé
↑ a et bSociété historique et archéologique du Maine., Revue historique et archéologique du Maine - Guillot de la Poterie, (lire en ligne), p. 112
↑ a et bJacques-Xavier Carré de Busserolle (1823-1904), Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789. Tome 18, Impr. de Ladevèze (Tours), 1866-1867 (lire en ligne), p. 450, 451
↑Société historique et archéologique du Maine, Revue historique et archéologique du Maine - La police générale dans la Sarthe sous le consulat et le premier empire, G. Fleury & A. Dangin (Mamers), (lire en ligne), p. 217
↑Claude Augustin de Tercier, Mémoires politiques et militaires du général Tercier (1770-1816), (lire en ligne), p. 293, 303, 316, 345
↑Fortuné Guyon de Rochecotte, Mémoires du comte Fortuné Guyon de Rochecotte ... en 1795-96-97 et 98; rédigés sur ses papiers et sur les notes de ses principaux officiers, Beauchamp, Alph. de, 1767-1832, ed (lire en ligne), p. 100
↑Hervé de Lorgeril, Six chefs chouans du Pays manceau, Impr. Bellanger, (lire en ligne), p. 21
↑Robert Triger, La prise du Mans par les Chouans, le 15 octobre 1799 : un épisode de la Chouannerie, imp. de G. Fleury et A. Dangin (Mamers), (lire en ligne), p. 15
↑Viton de Saint-Allais, Nicolas (1773-1842), Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume. T. 5, Bachelin-Deflorenne (Paris), 1872-1878 (lire en ligne), p. 57
↑Bernard de La Frégeolière, Henry René (1759-1835), Émigration et chouannerie, mémoires du général Bernard de La Frégeolière, Librairie des bibliophiles (Paris), (lire en ligne), p. 143, 147, 151, 152, 153, 157, 233, 234, 254, 255, 257, 281, 290, 292, 304
↑La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages - La police et les chouans sous le consulat, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), (lire en ligne), p. 34, 36, 37
↑Aimé de Soland, Bulletin historique et monumental de l'Anjou, Angers, Barassé, (lire en ligne), p. 282
↑Ministère de la guerre, Annuaire officiel des officiers de l'armée active pour l'année 1823, Levrault, (lire en ligne)
↑Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), Les vrais et les faux Titres de noblesse. Liste des titres concédés à des familles de la Touraine, de l'Anjou, du Maine et du Poitou, Suppligeon (Tours), (lire en ligne), p. 38