Après avoir écrit des poèmes, Jacques Le Maréchal réalise, à partir de 1952, des dessins « inextricables », puis des peintures à la fois transparentes et touffues qu'André Breton remarque. Cependant, il reste indépendant du groupe surréaliste.
Lors d'un séjour à Londres en 1955-1956, il découvre la gravure et ses techniques grâce à Robert Erskine[3].
Sa première exposition est organisée à Londres en 1955.
Il a été considéré par certains comme le « chef de file » du mouvement informel appelé « visionnaire » dont font partie, entre autres, Didier Mazuru, qui a photographié beaucoup de ses œuvres, Georges Rubel, qui a été son « élève », Jean-Pierre Velly, Yves Doaré, Mordecai Moreh…
« Si quelques visions où l'apocalypse sévit, non par le feu, mais par la pétrification d'architectures fantastiques envahies de lichen, peuvent passer pour des prophéties pessimistes, l'espace fluide et lacté dans lequel se mêlent des machines à kermessee et des êtres à viscosité charnelle, transforme le cauchemar en fête[4]. »
Œuvres (sélection)
New York autrefois Stalingrad, 1960, peinture
La mécanique mange les maisons, peinture
Le catalogue raisonné a été publié aux éditions OGC de Michèle Broutta, Paris.
Expositions
Expositions personnelles
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1993 : dernière exposition personnelle à la Galerie 1900-2000 (Marcel Fleiss)
Expositions collectives
2007 : Du fantastique au visionnaire, au-delà du surréalisme, exposition organisée par Michèle Broutta, Rueil-Malmaison
Gaston Bachelard, préface en 1957 pour l'exposition au Terrain Vague chez Eric Losfeld.
André Breton, préface pour l'exposition à la galerie Raymond Cordier en 1960, repris dans Le Surréalisme et la Peinture, 1965.
André Pieyre de Mandiargues, présentation de l'artiste pour l'exposition « Le Maréchal et Guillain Siroux », galerie Inna Salomon, Paris, 1968 (repris in Troisième Belvédère, Paris, Gallimard, 1971).
Alain Jouffroy, « Le Maréchal, un nouveau millénarisme », dans la revue XXe siècle, 1974.
Édouard Glissant, préface « Vergers flamboyants » pour l'exposition personnelle à la Galerie du Dragon, 1988.
Sources générales
René Passeron, « Jacques Le Maréchal », dans Adam Biro et René Passeron, Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Fribourg (Suisse)/Paris, Office du livre/Presses universitaires de France, , p. 243.
Michel Random, L'Art visionnaire, Philippe Lebaud Éditeur, Paris, 1990.