Jacques Lazare Savettier de Candras
Jacques Lazare Savettier de Candras, né le à Époisses (Côte-d'Or), mort le à la Bataille de la Bérézina (Russie), est un général de brigade français du Premier Empire. FamilleJean Savettier-Candras, bourgeois à Époisses, épousa en 1736 Anna Angély[1], dont :
États de serviceIl entre en service comme volontaire dans le 7e bataillon de volontaires de Paris le , et fait sous les ordres du général Dumouriez la campagne de 1792 à l’armée du Nord. Sous-lieutenant le à l’état-major général, il est nommé le chef du 2e bataillon des côtes maritimes. En 1793 et 1794, il fait la guerre avec l’armée des Pyrénées occidentales contre les Espagnols. Passé à l’armée d'Italie, il y sert pendant les campagnes des ans V et VI. Le 21 brumaire an V (), il est blessé à la cuisse droite au combat de Caldiero. Il est envoyé à l’armée d'Angleterre pendant les ans VI et VII, puis à l’armée de Hollande et du Rhin pendant les ans VIII et IX. Il est nommé chef de brigade le à la 4e demi-brigade d’infanterie de ligne et il devient membre de la Légion d’honneur le . Il est promu général de brigade le , et commandeur de la Légion d’honneur le . Il est employé au camp de Saint-Omer en l’an XII et en l’an XIII, et il est appelé au commandement de la 3e brigade du 4e corps de la Grande Armée pendant les campagnes de l’an XIV, et il prend part à la bataille d'Austerlitz le . Passé à la 1re brigade le , il contribue à la victoire lors de la bataille d'Iéna et à celle d’Eylau. Il se distingue au combat d'Heilsberg le et à Königsberg le 14 du même mois. Il est créé baron de l’Empire le et il prend le commandement de la Poméranie suédoise. Lors de l’insurrection de Schill en 1809, il sut avec fermeté et sagesse maintenir dans le devoir les troupes alliées qui sont sous ses ordres. Au mois de , il remet au comte d’Essen, la Poméranie suédoise dont il a eu le gouvernement pendant deux ans. Rentré en France, il rejoint le le 2e corps de la Grande Armée avec lequel il fait la campagne de Russie. Le il commande les Suisses à la bataille de Polotsk, où il a 3 chevaux tués sous lui et les prodiges dont font preuve ses troupes lui méritent les éloges les plus flatteuses du général en chef Gouvion Saint-Cyr. Le au passage de la Bérézina, il est atteint d’un coup de feu, alors qu’il défend avec 1 500 hommes seulement, une position stratégique face à plus de 10 000 soldats russes. L’empereur en témoignage de sa reconnaissance envers sa famille, investit sa fille du majorat conféré précédemment à son père. Cet exemple ne s’est renouvelé qu’une fois à la mort du maréchal du palais Duroc, duc de Frioul, dont le titre et le majorat furent transmis à sa fille. Hommage
Références
Sources
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