Jacques Joseph Garat
Jacques Joseph Garat dit à l'époque « Maillia-Garat »[1] ou « Garat-Mailla » ( - Bordeaux[2], province de Guyenne, mort dans la même ville le [3]), est un homme politique français et administrateur des XVIIIe et XIXe siècles. BiographieSecond fils de Dominique Garat, et frère de Joseph Dominique Fabry-Garat, Jacques Joseph Garat, grand avocat connu à l'époque, dit « Garat-Mailla », était un homme lettré et cultivé pour son époque Partisan du coup d'État du 18 brumaire, il fut appelé au Tribunat, le 4 nivôse an VIII, il y fit preuve d'indépendance, et prit la parole sur divers projets de loi, notamment sur ceux qui avaient trait à l'établissement de tribunaux criminels spéciaux (13 pluviôse an IV), et à la publication, aux effets et à l'application des lois en général (18 frimaire an X), etc. Il vota contre ces deux projets, qu'il prétendait contraires à la constitution, et à la sûreté des citoyens, et exposa longuement ses raisons. Pour combattre l'établissement de tribunaux spéciaux, il dit :
Son attitude le fit exclure du Tribunat à la première élimination que subit ce corps en 1802. Avant cette vengeance ministérielle, on avait trouvé plaisant de faire courir sur le tribun indocile ce distique épigrammatique :
Après sa sortie du Tribunat, il rentra à Bordeaux, se retira dans la vie privée d'où il ne sortit qu'à l'époque des Cent-Jours, pour remplir les fonctions de secrétaire général de la préfecture de la Gironde. Sa conduite, dans ces fonctions administratives, fut sage et modérée ; elle ne l'empêcha pas, cependant, après la seconde Restauration en 1815, de s'éloigner des affaires publiques. Notes et références
AnnexesBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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