Jacques Eugène Caudron, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un sculpteurfrançais.
Biographie
Jacques Eugène Caudron est né à Paris le de Jacques-Maurice Caudron, ébéniste, et de Marguerite-Esther Rayez[1]. Il est admis à l'École des beaux-arts de Paris le et étudie dans l'atelier de David d'Angers[1]. Il expose de 1850 à 1865 et obtint une mention honorable au Salon de 1863[1]. Il meurt à Paris le [1].
Le docteur Antoine-Louis-Julien Fau, auteur de l’Anatomie artistique du corps humain, un livre à l'usage des artistes qui a connu un grand succès auprès d'eux durant la deuxième moitié du XIXe siècle, a commandé à Jacques-Eugène Caudron un Écorché dont on trouve aujourd'hui des exemplaires en plâtre aux Beaux-Arts de Paris et au musée Gustave-Moreau[2],[3],[4].
Ulysse feignant la folie, sa fourberie est découverte, 1842, esquisse en bas-relief, Beaux-Arts de Paris, anciennement dans la salle des grands prix de sculpture.
Ornements de sculpture sur bois commandés, en 1842, par la Ville de Paris pour l'église de Saint-Vincent-de-Paul. Ces travaux furent payés 15 390 francs.
Grétry, buste en marbre, Paris, foyer de l'Opéra-Comique, localisation actuelle inconnue. Le modèle en plâtre, commandé par le ministre de l'Intérieur, le , moyennant 800 francs, a figuré au Salon de 1850 (no 3232). Le marbre, commandé par le ministre d'État, le , pour 1 200 francs, a été exposé au Salon de 1853 (no 1262).
Chasseur indien, statuette en plâtre, Salon de 1852 (no 1323).
Le Réveil, statue en plâtre, Salon de 1857 (no 2782).
L'Innocence cachant l'Amour dans son sein, statue en plâtre, Salon de 1859 (no 3126).
Saint Matthieu, évangéliste, statue en pierre, 2 m, façade principale de l'église de Charenton-le-Pont. Cette statue a été commandée par le ministre d'État, le , moyennant 2 000 francs dont le solde fut payé à l'artiste le .
Écorché, dit aussi Écorché combattant, statue en plâtre, Beaux-Arts de Paris.
La Ville de Marseille, statue en plâtre, Salon de 1861 (no 3222).
Gozlin, évêque de Paris, statue en pierre, 1,25 m, cour intérieure de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Auguste-Léopold Protet (1808-1862), contre-amiral, 1863, buste en marbre, 0,85 m, château de Versailles (no 5020 du supplément au catalogue par Clément de Ris). Ce buste fut commandé par décision ministérielle du , moyennant 2 400 francs dont le solde a été payé le . Il fut envoyé à Versailles le de la même année.
Molière, statue en plâtre, Salon de 1863 (no 2279), théâtre de Reims, envoi de l'État en 1874. Le marbre, destiné au Théâtre-Français, fut commandé par décision ministérielle du , pour 8 000 francs, sur lesquels l'artiste avait touché 4 000 francs le .
Chasseur indien, statue en bronze, Salon de 1868 (no 2899).