Jacques-Corentin Royou, né le et mort le , est un historien et auteur dramatique français.
Biographie
Frère de Thomas-Marie Royou, dit l'abbé Royou, il naît à Quimper. D'abord journaliste comme son frère, il se fait ensuite avocat, et arrache à la mort plusieurs accusés sous le Directoire. Il participe avec son frère et Julien-Louis Geoffroy à la rédaction du journal royaliste L'Ami du roi, qui paraît du 1er juin 1790 à mai 1792[2].
Sous la Restauration il est censeur dramatique jusqu'en 1827[3] et pensionné : Royou présenta plusieurs de ses ouvrages à Louis XVIII, et M. de Corbière lui fit accorder une pension de 1,200 francs sur les fonds de secours destinés aux hommes de lettres.
Œuvres
Théâtre
trois tragédies : Phocion (1817) , Zénobie (1821) et La Mort de César (1825),
une comédie : Le Frondeur.
Ouvrages historiques
Précis de l'Histoire ancienne d'après Rollin, 1802,
Histoire du Bas-Empire, depuis Constantin jusqu'à la prise de Constantinople, en 1453, 4 tomes, 1803[4],
Histoire des empereurs romains, 1808,
Histoire romaine jusqu'à Auguste, 4 tomes, Paris, Lenormant, 1809,
Histoire de France depuis Pharamond, 1819.
Ce dernier ouvrage historique fut accusé de partialité, l'auteur s'y montrant à la fois le défenseur du pouvoir royal et l'adversaire de la puissance cléricale.
Développement des principales causes et des principaux événements de la révolution, précédé d'un choix des apophthegmes des anciens avec quelques notes, Paris, 1823, in-8°.
↑Gilles Feyel, « Le coût de la presse quotidienne parisienne (1800-1844) », Le Temps des médias, vol. 1, no 6, , p. 9-21.
↑Odile Krakovitch, « La peur d'un roi désacralisé : la censure des tragédies de Marie-Joseph Chénier sous la Restauration et la monarchie de Juillet », Parlement[s], Revue d'histoire politique, no 3, , p. 81-94.
↑(en) Dean Kostantaras, « Byzantine Turns in Modern Greek Thought and Historiography, 1767-1874 », The Historical Review / La Revue Historique, vol. 12, 2015):, p. 163-198 (lire en ligne).