Jackie Stedall travaille pendant trois ans en tant que statisticienne à l'université de Bristol, et quatre ans en tant qu'administratrice pour War on Want(en). Par la suite, elle est enseignante pendant huit ans[3]. Elle reprend des études à l'université en 2000, en histoire des sciences, avec une bourse Clifford Norton[1]. Elle est ensuite nommée fellow de ce même collège, et elle crée et dirige un module de troisième année sur l'histoire des mathématiques à l'université d'Oxford. Jackie Stedall est mariée et mère de deux enfants[4].
Elle publie en 2012 le livre The History of Mathematics: A Very Short Introduction, dans la collection Very Short Introduction des Oxford University Press. Ce livre porte sur « ce que font les historiens des mathématiques et comment ils le font », et remporte le prix Neumann 2013 du meilleur livre sur l'histoire des mathématiques en langue anglaise[8],[9].
(en) « Catching Proteus: The collaborations of Wallis and Brouncker: I. Squaring the circle », Notes and Records of the Royal Society of London, vol. 54, no 3, 2000.
(en) Jacqueline Stedall, « The discovery of wonders: reading between the lines of John Wallis's Arithmetica infinitorum », Arch. Hist. Exact Sci., vol. 56, no 1, , p. 1-28 (DOI10.1007/s004070100040).
avec Janet Beery : (en) Thomas Harriot’s doctrine of triangular numbers: the ‘Magisteria magna’, European Mathematical Society: Heritage of European Mathematics, 2008.
Mathematics emerging: a sourcebook 1540-1900, Oxford University Press, 2008.
avec Noel Malcolm : (en) John Pell (1611-1685) and his correspondence with Sir Charles Cavendish: the mental world of an early modern mathematician, Oxford University Press, 2005.
(en) The arithmetic of infinitesimals: John Wallis 1656, Sources and Studies in the History of Mathematics and Physical Sciences, Springer, 2004.
(en) The Greate Invention of algebra: Thomas Harriot’s treatise on equations, Oxford University Press, 2003, rééd. 2005.
(en) A Discourse concerning Algebra: English Algebra to 1685, Oxford University Press, 2002.
(en) Rob’d of Glories: The Posthumous Misfortunes of Thomas Harriot and His Algebra, Archive for History of Exact Sciences, vol. 54, 2000, p. 455-497.
(en) Catching Proteus: The Collaborations of Wallis and Brouncker, 3 tomes, tome 1 (Squaring the circle), Notes and Records of the Royal Society, vol. 54, 2000, p. 293-316, tome 2 (Number Problems) p. 317-331.
(en) The Discovery of Wonders: Reading Between the Lines of John Wallis's Arithmetica infinitorum, Archive for History of Exact Sciences, vol. 56, 2001, p. 1-28.
(en) Symbolism, combinations, and visual imagery in the mathematics of Thomas Harriot, Historia Mathematica, vol. 34, 2007, p. 380-401.
(en) Of Our Own Nation: John Wallis's Account of Mathematical Learning in Medieval England, Historia Mathematica, vol. 28, 2001, p. 73-122.
(en) Matthias Schemmel, « Before calculus », Notes and Records of the Royal Society of London, vol. 64, no 3, , p. 303–304 (DOI10.1098/rsnr.2010.0016, JSTOR20753908).
(en) William R. Shea, « none », Mathematical Reviews, (MR2516550).
(en) « Review », European Mathematical Society Reviews, (lire en ligne).
↑Francois Dulaurens est un mathématicien français, auteur d'un ouvrage de mathématiques paru en 1667 à Paris Specimina Mathematica et il a des échanges scientifiques avec Bernard Frénicle de Bessy et Henri Justel. On sait par ailleurs peu de choses sur lui (Stedall From Cardano´s Great Art.., p. 56).
Voir aussi
Bibliographie
(en) « Mathematics Emerging: A Tribute to Jackie Stedall and her Influence on the History of Mathematics », Bulletin of the British Society for the History of Mathematics, vol. 32, no 1, , p. 100-111 (DOI10.1080/17498430.2016.1220051).