Tout ce que son père, Arnold Houbraken (1660-1719), lui légua fut une solide constitution et l'amour du travail. En 1707, il vint s'installer à Amsterdam où, durant plusieurs années, il dut sans cesse se battre contre les difficultés. Il commença sa carrière de graveur en étudiant les œuvres de Cornelis Cort, Jonas Suyderhoef, Gérard Edelinck et celles des Visscher.
Il se consacra presque exclusivement au portrait. Parmi ses meilleures réalisations figurent des scènes illustrant la comédie De Ontdekte Schijndeugd, qu'il réalisa alors qu'il était âgé de 80 ans d'après Cornelis Troost, celui que ses compatriotes appelèrent le « Hogarth néerlandais ». Houbraken grava également des portraits pour le livre d'histoire de l'art de son père, De groote schouburgh der Nederlantsche konstschilders en schilderessen (Le Grand Théâtre des artistes et peintres néerlandais, 1718–1721), et pour celui de Jan van Gool, Nieuwe Schouburg der Nederlantsche kunstschilders (La Haye, 1750–51).
Recueil d'estampes d'après les plus célèbres tableaux de la Galerie de Dresde, chez Chrétien Henri Hagenmüller, Dresde, deux volumes, 1753 et 1757.
François Basan, Dictionnaire des graveurs anciens et modernes depuis l'origine de la gravure, avec une notice des principales estampes qu'ils ont gravées, chez De Lormel, Saillant, Veuve Durand, Durand et Dessaint, Paris, 1767.
Idée générale d'une collection d'estampes avec une dissertation sur l'origine de la gravure et sur les premiers livres d'images, chez Jean-Paul Kraus, Leipzig et Vienne, 1771.