Jérôme Zonder , né à Paris en 1974, est un artiste français pratiquant le dessin.
Biographie
Jérôme Zonder est diplômé de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2001. Il est lauréat du prix Antoine-Marin en 2005 (1er prix). En 2013, il devient artiste en résidence au Internationales Atelierprogramm (LIA) de Leipzig .
Pour Antoine de Galbert , fondateur de la Maison rouge , il aborde la question de la violence d'abord en ce qui concerne les enfants, puis via le thème de la Shoah , explicitement représenté dans ses dessins de 2014[ 1] .
Il dessine uniquement en noir et blanc, au crayon, au fusain ou avec ses doigts, généralement sur des grands formats[ 2] . Son personnage de Garance s'inspire de la photographe, commissaire d’exposition et militante féministe, membre des Femen , Julia Javel[ 3] , [ 4] , « sujet poussé à l'extrême » [ 5] .
En 2019, il reçoit une dotation de la Fondation Florence et Daniel Guerlain lors du Salon du dessin[ 6] .
Galerie
Principales expositions monographiques
Au village , Le Lieu Unique , Nantes, en 2014[ 7]
Zone grise , Le Parvis , scène nationale, Tarbes , en 2014
Fatum à La Maison Rouge , Paris[ 8] , [ 9]
The Dancing Room au Musée Tinguely , Bâle, en 2017[ 10]
Jérôme Zonder , château de Chambord , 2018[ 11]
Études pour le portrait de Pierre-François , galerie Nathalie Obadia , 2020[ 12]
Jusqu'ici tout va bien , galerie Nathalie Obadia , 2021[ 13]
Joyeuse Apocalypse! , au Casino Luxembourg, 2023[ 14]
Nuit blanche , MAHJ , 2024[ 15]
Œuvres dans des collections publiques
Notes et références
↑ « Jérôme Zonder - Fatum », sur Slash Paris (consulté le 10 février 2024 ) .
↑ Sabrina Silamo, « Jérôme Zonder dessine la rage des femmes libres et insoumises », Télérama , 16 mars 2017 (lire en ligne ) .
↑ « Garance dernier volet » , Paris art.
↑ « Jérôme Zonder : à la recherche de Garance » , Le Monde .
↑ Jérôme Zonder , Urubufilms.
↑ Claire Morgan récompensée , Le Journal des arts .
↑ Richard Leydier, « Au pays de Jérôme Zonder », Le Quotidien de l'art , 12 mars 2014 (lire en ligne )
↑ Valérie Duponchelle, « Jérôme Zonder ou l'enfer du crayon », Le Figaro , 15 avril 2015 (lire en ligne )
↑ Elisabeth Couturier, « Noirs dessins », Paris Match , 23 mars 2015 (lire en ligne )
↑ Myriam Boutoulle, « Les danses macabres de Jérôme Zonder au musée Tinguely », Connaissance des arts , 10 juin 2017 (lire en ligne )
↑ Exposition Jérôme Zonder sur Chambord.org
↑ Études pour le portrait de Pierre-François , Paris Art .
↑ Voir sur artshebdomedias.com .
↑ [1] , Paperjam
↑ https://www.mahj.org/fr/programme/jerome-zonder-30906 ], MAHJ
↑ Extrait du catalogue de la BNF.
↑ Œuvres du Frac Auvergne.
↑ Œuvres sur le site du FRAC Picardie.
Voir aussi
Bibliographie
Jérôme Zonder , catalogue monographique, éditions Galerie Eva Hober, 2013 (textes de Léa Bismuth et J. Emil Sennewald)
Il était une fois… Jérôme Zonder , catalogue monographique, éditions Galerie Eva Hober, 2008
Sabrina Silamo, « Jérôme Zonder dessine la rage des femmes libres et insoumises », Télérama , 16 mars 2017 (lire en ligne )
Emmanuelle Brugerolles (dir.), Jérôme Zonder. Portraits, Paris, Beaux-Arts de Paris éditions, 2019.
Liens externes