Embrassant la carrière des armes, il devient capitaine du génie. Il se retire au Louroux-Béconnais, dont il devient maire le 10 février 1813, et conserve ses fonctions jusqu'au 15 octobre 1846. Il les reprend encore après 1848, à la demande du préfet de Maine-et-Loire. Après avoir échoué aux élections législatives du 17 janvier 1831, dans le 1er collège de Maine-et-Loire (Angers), face à Augustin Giraud, il est élu, le 8 février, au Grand collège, lors d'une double partielle dont l'objet était de procéder au remplacement de Martial de Guernon-Ranville, condamné par la Cour des Pairs, et Thomas-Louis Desmazières, démissionnaire. Il est réélu le 5 juillet 1831 puis, après un échec le 21 juin 1834, de nouveau réélu le 4 novembre 1837 puis le 2 mars 1839.
Robineau se fait peu remarquer à la Chambre ; en 1834, il prend part à la discussion sur l'augmentation des effectifs de la gendarmerie et vote en général avec la majorité ; il opine cependant contre les lois d'apanage, et donne sa démission pour raisons de santé le 16 mai 1841.
Conseiller général de 1836 à 1848, il s'occupe beaucoup d'agriculture et d'élevage, spécialement de la race bovine.