Depuis son arrivée en France en 1960, elle vit à Paris[1].
Après des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l’École des Langues Orientales, elle s’engage dans le cinéma. Chargée de l’accueil et des relations extérieures aux Festivals de Tours et d’Annecy, elle prend ensuite la direction de la salle de projection privée, le Club 70 à Paris, lieu de rencontres des professionnels de cinéma[2].
En 1973, avec Louis Malle et Claude Nedjar, ils créent la société SOGEAV (aujourd’hui dénommée OHRA) pour le rachat de la salle qui développera par la suite la promotion de films marocains : Les Mille et Une Mains, Alyam, Alyam, Transes... et aussi l‘exportation de films en Afrique comme Rue Cases-Nègres, Bob Marley, Reggae sunsplash... ainsi que de la distribution en salles des films Il Bacio di Tosca, Ablakon...
En 1987, date de fermeture de la salle de projection et après quelques productions de longs métrages dont en 1981, Transes réalisé par Ahmed El Maanouni, Izza Genini se lance dans la réalisation de films documentaires essentiellement consacrés à la musique et à la culture du Maroc[3].
Depuis 2013, elle réalise aussi des documentaires plus personnels et privés qu'elle regroupe dans ce qu'elle appelle son "Cinéma Maison"[4].
En 2018, le festival "Toute une semaine avec Izza" est créé en son honneur au cinéma Ritz de Casablanca[5].
1988 : Mention d’Honneur au Festival International de Valladolid à Des Luths et Délices (Valladolid, Espagne)
Bibliographie
Izza Génini est l'autrice de nombreux articles et des textes d'un CDROM sur la culture marocaine : Maroc, rythmes et cultures (produit par Project Images Films).
Elle est aussi l'autrice des textes de deux ouvrages :
Izza Génini et Jean du Boisberranger (photographie), Maroc, Paris, éd. Richer/Vilo, , 130 p. (ISBN2-901151-30-2)
Izza Génini, Richer Xavier et Jacques Bravo (photogr. Jean du Boisberranger), Maroc, royaume des 1001 fêtes, éd. Plume/Flammarion, (EAN0000000835619)
Elle apparaît aussi dans de nombreux ouvrages :
Abdelhak Najib, Le temps des femmes libres, éd. Orion, 2021, p.34-35.
Sous la direction de Florence Martin, Diogène 2014/1 (n° 245), p.142-154
Sous la direction de Farida Ayari, Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire 2000 (n°43), p.163-165
Sous la direction de Nadia Sabri, Vues du Maroc juif : formes, lieux, récits, ed. Le Fennec, p.45-47.
Hakima Lebbar, Femmes et religions, points de vue de femmes du Maroc, ed. La croisée des chemins, p.291-296.
Sous la direction de Nicolas Thévenin, Répliques n°13, p.114-143