Ixodes scapularisIxodes scapularis
Ixodes scapularis est une espèce de tiques de la famille des Ixodidae. Elle est communément appelée tique du cerf (en anglais : Deer tick) en raison du fait qu'elle parasite très souvent le cerf de virginie (Odocoileus virginianus), mais aussi tique des ours (bear tick) ou encore tique à patte noire, puisque ses pattes presque noires. Ce dernier nom peut toutefois être source de confusion, puisqu'une autre espèce retrouvée sur la côte ouest américaine, Ixodes pacificus, porte aussi ce nom[1]. C'est un ectoparasite qui peut se nourrir sur différentes espèces, dont l'humain. DistributionCette espèce se rencontre dans l'Est des États-Unis et du Canada et dans le nord du Mexique. Son aire de répartition s'est agrandie au cours des dernières décennies, probablement en raison du réchauffement du climat, et elle atteindra bientôt les zones les plus densément peuplées du Canada[2]. HabitatC'est un animal assez fortement inféodé aux bois et forêts de zone tempérée à fraiche, surtout présent dans les vallées aux parties élevées de la moyenne montagne. DescriptionIxodes scapularis est une « tique dure » de très petite taille à l'état normal (tout particulièrement aux deux premiers stades de larve et nymphe). La femelle adulte voit cependant son volume augmenter d'environ 200 fois, lorsqu'après 3 ou 4 jours de repas, elle est gonflée de la chair et du sang de son hôte, ce qui lui permettra de produire plusieurs milliers d'œufs pondus par un orifice qui semble presque situé sous la bouche tant son abdomen est distendu avant la ponte. La femelle engorgée a alors l'apparence d'un sac de couleur gris-bleuté. Elle est à ce moment le plus facilement repérable sur les animaux ou le corps humain. ReproductionAprès s'être gorgée de son repas, la femelle se laisse tomber au sol sur la litière forestière, quand elle est encore dans son habitat naturel. Elle pond ses œufs en paquets de centaines à milliers d'œufs, sur le sol. Ils écloront au printemps[3]. Rôle dans la santé publique
Ixodes scapularis est considérée comme étant le principal vecteur de la forme nord américaine de la maladie de Lyme[5], par la transmission de la bactérie spirochète du genre Borrelia. Publication originale
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Articles connexesNotes et références
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