Ismaïl Serageldin est titulaire d'une licence en sciences de l'université du Caire, ainsi que d'un doctorat de l'université Harvard. Il a en outre reçu vingt-neuf doctorats honoraires.
Ismaïl Serageldin a publié plus de soixante livres et plus de deux cents articles et rapports sur des sujets comme la biotechnologie, le développement rural, le développement durable ou l'utilité de la science pour la société[3]. Il s’est particulièrement engagé dans l’étude des possibilités de lutte contre la pauvreté et contre la faim dans le monde.
Serageldin a occupé divers postes à la Banque mondiale de 1972 à 1998.
En dehors de ses responsabilités de directeur de la Bibliotheca Alexandrina, Ismaïl Serageldin est en 2012 directeur ou membre du conseil d'administration d'un certain nombre d'institutions universitaires et scientifiques internationales, parmi lesquelles l'Institut d'Égypte, l'Académie nationale des sciences aux États-Unis, l'American Philosophical Society, la Third World Academy of Sciences, l'Indian National Academy of Agricultural Sciences, le Brookings Doha Center et l'European Academy of Sciences and Arts. Il copréside l'African Biotechnology Panel. Il participe aussi à la Bangladesh Academy of Sciences. Ismaïl Serageldin est également membre du comité d'honneur de la Fondation Chirac[4], depuis son lancement en 2008. À ce titre, il participe au jury du prix pour la prévention des conflits qu'elle décerne chaque année.
On a dit de lui qu’il était « le plus brillant esprit d’Égypte »[5].