Il a donné son nom au coup Weiss ainsi qu'à un système de jeu avec enchaînement de l'aile droite du damier appelé « partie Weiss »[2],[3].
Sûr de sa valeur, il n'hésitait pas à monnayer parfois ses parties disputées en société. Lorsqu'en 1910 les forts joueurs de dames parisiens affrontent le joueur sénégalais Woldouby, il est un des rares à faire jeu égal avec lui[4].
Palmarès
Septuple champion du monde (titre donné a posteriori par la Fédération mondiale) de dames, en 1899 (Amiens, à 32 ans, lors du 1er championnat officiel, contre Anatole Dussaut), 1900 (Paris, contre Beudin), 1902, 1904, 1907, 1909 (Paris), et 1911 (record du nombre de titres victorieux seulement battu en 1996, par le russe Alexeï Tchijov (10 titres de 1988 à 2005)) ;
Vice-champion du monde de dames en 1912 (contre Hoogland) ;
Finaliste du Concours international ("Tournoi International de Paris") en 1894 (face à Louis Raphaël) ;
↑(en) Woldouby's Biography : Extraordinary Senegalese checkers player during his stay in France 1910 - 1911, (Woldouby's Biography sur Google Livres), chap. 5 (« Woldouby, the Senegalese player »).