L'ouverture dans le sol par lequel se produit l'inversac est appelée estavelle. Si de l'eau en sort seulement par un phénomène d'exsurgence, il s'agit d'une source, d'une résurgence ou d'un puits artésien. Si de l'eau y entre seulement par un phénomène de perte, il s'agit d'un ponor.
Exemples
En France, les sources pouvant être affectées par un inversac sont par exemple :
Ce terme vient du nom propre de l'Inversac, ancienne source située à Balaruc-les-Bains, qui présentait une inversion de courant dans certaines conditions. Le nom de la source viendrait lui-même de l'occitan enversar « renverser » ou du latin inversae aquae « eau qui s'inverse »[4]. Bernard Gèze préconise l'utilisation de ce mot comme terme et le définit en 1971[5].
Références
↑« C’est quoi un inversac, qui inonde les maisons sans qu’il ne tombe aucune goutte de pluie ? », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )
↑Bernard Gèze, « Les Mésaventures des sources de l'Estavelle et de l'Inversac en Languedoc méditerranéen », International Journal of Speleology, vol. 16, nos 3-4, , p. 101-109 (lire en ligne, consulté le ).
↑Bernard Gèze, « Problèmes de terminologie spéléologique », Spelunca, 4e série, , p. 28-30.