L'Institut de physique nucléaire d'Ulugbek de la capitale Ouzbek, Tachkent, qui porte le nom du sultan Ulugh Beg, est le plus grand centre de recherche en Asie centrale, sur 1 500 employés on compte 350 scientifiques[1].
Le réacteur de recherche IIN-3M FOTON, d'une puissance de 20 kilowatts, diverge en [3].
En 2002, les États-Unis prévoient de racheter 70 kilos d'uranium enrichi pour que la Russie puisse récupérer ces matériaux fissiles pour les transformer en uranium non militaire dans le cadre d'une opération russo-américaine confidentielle[4].
En 2008, le réacteur VVR-SM est chargé d'assemblages de combustible à l'uranium faiblement enrichi (19,7 % d'uranium 235) à la place de l'uranium hautement enrichi (36% d'uranium 235) qui l'alimentait auparavant[5].
En , le gouvernement ouzbek demande à l’AIEA de soutenir son programme de démantèlement du réacteur IIN-3M FOTON. Il est mis à l'arrêt en [3]. En 2015 débute le déclassement de ce réacteur de recherche, qui doit s’achever mi-2017[6]. Après le retrait du combustible liquide irradié présent dans ce réacteur de recherche, et son acheminement en Russie, l’Ouzbékistan ne dispose plus d'uranium hautement enrichi[7].
En , le réacteur VVER, réacteur de recherche de type piscine[8] d'une puissance de 10 mégawatts est à son tour mis définitivement à l'arrêt, sur décision du gouvernement ouzbek, en étroite collaboration avec l’AIEA[6].
↑Jean-Dominique Merchet, « Russes et Américains s'allient pour traquer l'uranium », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) U. S. Salikhbaev, « Neutron-physical and thermohydraulic calculations of VVR-SM with high-and low-enrichment uranium fuel assemblies », Atomic Energy, Springer, vol. 104, no 5, , p. 349–354 (ISSN1573-8205, DOI10.1007/s10512-008-9039-4, lire en ligne, consulté le )