Incendie de la préfecture du Puy-en-Velay
L'Incendie de la préfecture du Puy-en-Velay s'est effectuée le lors de l'« acte III » des Gilets jaunes au Le Puy-en-Velay. L'Hôtel de préfecture de la Haute-Loire incendié par des manifestants a subi des dégradations importantes, dix-huit gendarmes et policiers ont été blessés et un manifestant a perdu un œil. HistoriqueIncendie de la préfectureLe mouvement des Gilets jaunes, apparu en , est très actif en Haute-Loire. Lors de l'Acte III des Gilets jaunes le samedi , la manifestation tourne à l'émeute place du Breuil. La préfecture est en partie incendiée[1]. En , lors de l'Acte 3 du mouvement des Gilets jaunes, des affrontements avec la police dégénèrent. Certains manifestants sont gazés avec des gaz lacrymogènes ; des cocktail Molotov lancés sur la préfecture provoquent un incendie dans le bâtiment, et le préfet accuse les manifestants d'avoir empêché les pompiers d'y accéder[2],[3]. Le Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, visite les locaux incendiés. Le président de la République Emmanuel Macron se rend au Puy pour apporter son soutien aux employés de l'État mardi et est conspué. Le samedi (« acte IV des Gilets jaunes ») est une deuxième journée de violence, la ville subit de nouvelles dégradations. Le côut de la remise en état des bâtiments s'est élevé à 630 000 euros[4]. ProcèsEn mars 2020, quatre hommes, âgés de 21 à 37 ans, impliqués dans l'incendie de la préfecture du Puy-en-Velay, sont jugés, inculpés de « dégradation ou détérioration du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes ». Lors du procès, les prévenus ont des difficultés à expliquer cette action : « Je ne sais pas », « je ne me souviens pas », « j'ai pas réfléchi », « je suis passé par hasard ». Ces justifications peinent à convaincre Nizar Samlal le président du tribunal. Ils sont condamnés à des peines de six mois à trois ans de prison ferme[5],[6]. PolémiquesUne partie des protagonistes avait été reçue par Laurent Wauquiez, ancien maire et président de région en exercice[7]. Selon l'ancien préfet de la Haute-Loire, Yves Rousset, l'élu local Laurent Wauquiez a été plus « pyromane que pompier »[8]. En mai 2022, Azelma Sigaux, candidate de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale dans la deuxième circonscription de la Haute-Loire aux élections législatives de 2022 met en cause les forces de l'ordre responsables, selon elle, de violences envers les manifestants[9]. En réaction le préfet de Haute-Loire condamne les propos d'Azelma Sigaux, qu'il juge « diffamatoires de la part d’une personne non présente ce jour-là » et réitère sa confiance aux forces de l'ordre. Azelma Sigaux réagit et indique « Ce sont les policiers qui ont attaqué les premiers. J’en veux surtout à ceux qui leur ont donné l’ordre d’attaquer, ce qui a eu pour conséquences qu’un de nos camarades a perdu un œil. Je considère que la violence physique est plus importante que la violence envers un monument. Mais dans le même temps, je condamne également l’incendie de la préfecture, il y a des imbéciles des deux côtés »[10]. Références
Bibliographie
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