Inès de BenigànimJosepa de Santa Agnès
La bienheureuse Inès de Benigànim ( - ), née sous le nom Josefa María Albiñana Gomar, est une religieuse espagnole de l'église catholique romaine professe des Sœurs Augustiniennes Déchaussées (ou Augustins déchaux) qui a pour nom religieux « Josefa María de Sainte Agnès »[1]. Son train de vie très austère et sa profonde intuition spirituelle et théologique lui ont valu la réputation dont elle jouit aujourd'hui[2],[3]. Sa béatification a été célébrée en 1888 en la basilique Saint-Pierre[4]. BiographieJosefa María Albiñana Gomar est née en Espagne en 1625. Ses parents, Lluís Albiñana et Vicenta Gomar, sont pauvres[5]. Son père meurt durant son enfance[6]. Le maire de la ville, Bartomeu Tudela, qui est aussi son oncle, aide la famille après la mort de son père ; elle souffre d'épilepsie au cours de son enfance[4]. Elle reçoit le sacrement de confirmation à l'âge de huit ans. À l'âge de 13-14 ans, elle est au bord d'une rivière et lave du linge lorsqu'elle a une vision de Jésus-Christ qui l'appelle et l'amène à suivre une vie religieuse. Pour suivre cette voie, elle refuse une demande de mariage ; fou de rage, son prétendant se suicide[4]. Elle entre au couvent des Augustiniennes déchaussées dans sa ville natale le et prend son nom religieux Josefa María de Sainte Agnès à la profession de ses vœux ; elle revêt l'habit le et fait sa profession religieuse solennelle le [4]. Gomar choisit dès lors de suivre un train de vie austère. Il sera caractéristique de sa vie et de son temps parmi ses confrères religieux[5]. Elle est également connue pour ses dons de prophétie, ce qui incite les gens à la consulter pour ses intuitions spirituelle[7]. Son éducation est minime, elle ne peut ni lire ni suivre le rite tridentin. Ce manque de savoir est toutefois compensé par sa grande compréhension des sujets théologiques[6]. Gomar meurt en 1696 lors de la fête de sainte Agnès après avoir reçu les sacrements pour la dernière fois[7]. Sa dépouille est intacte et, pendant la guerre civile espagnole, sa tombe a été profanée mais restaurée par la suite[4]. Références
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