Après l'attentat de Carrero Blanc, il a pris part dans les meurtres d'un agent municipal de Galdakao et d'un inspecteur de police. Il a été arrêté à Barcelone le avec son coéquipier, Juan Paredes Manot alias Txiki, tandis qu'ils préparaient l'attaque d'une succursale bancaire. Pendant la période de transition démocratique, il a bénéficié de la loi d'amnistie générale de 1977. Depuis lors il a abandonné la lutte armée, se déliant d'ETA. Résident à Vitoria-Gasteiz, il a participé au projet d'Euskadiko Ezkerra[3] avec Mario Onaindia, pour fonder plus tard le parti de gauche abertzaleAuzolan[4] avec lequel il s'est présenté aux élections du Parlement basque de 1984. Il ne sera pas élu député.
↑Luis Carrero Blanco fut tué à Madrid par quatre membres d'ETA, organisation indépendantiste basque d'extrême gauche, qui firent exploser une bombe (Un article du Monde libertaire no 1509 (20 mars 2008), intitulé « État et ETA », parle d'une tonne de TNT) située dans un tunnel creusé sous la rue au passage de sa DodgeDart GT 3700 lors de son retour de la messe. La voiture, conçue pour résister à une charge de dynamite de 2 000 kg, s'envola par-dessus le toit d'un couvent adjacent pour retomber dans sa cour. Outre Luis Carrero Blanco, le chauffeur et un officier furent tués dans l'explosion. Le véhicule, qui ne fut pas désintégré mais resta d'un seul tenant, est conservé par le Musée de l'Armée à l'Alcázar de Tolède. Cet assassinat (surnommé Operación Ogro, Ogro = L'ogre, était le surnom donné par ses opposants) constitue le coup majeur porté par ETA à la dictature franquiste.
↑Auzolan (Travail vicinal en basque) a été une coalition politique de niveau basque et navarrais, créée le 26 mars 1983. Il s'agissait d'une coalition entre Liga Komunista Iralutzailea (LKI), Langile Abertzaleen Iraultzarako Alderdia (LAIA) et la nouvelle Gauche (scission d'Euskadiko Ezkerra), et disposait de l'appui d'Euskadiko Mugimendu Komunista (EMK).