Hyun Kil-unHyun Kil-un
Hyun Kil-un (en coréen : 현길언), né le à Jeju, sur l'île de Jeju en Corée et mort le à Séoul, est un écrivain sud-coréen[1]. BiographieHyun Kil-un est né le sur l'île de Jeju-do en Corée[2]. Il est diplômé de l'université nationale de Jeju et aussi de l'université Hanyang[3]. Il est professeur de langue coréenne et de littérature à l'université de Hanyang. ŒuvreSon œuvre ne peut pas être séparée de son île natale, Jeju, la plus grande île de Corée. L'île de Jeju telle que la connaissait Hyun Kil-un dans son enfance n'était pas cette destination de vacances prisée de nos jours, mais la terre de la rébellion notamment après la division nationale coréenne. Il visite et revisite les événements de l'époque, et les souffrances qu'ils ont laissées aux habitants de l'île[3]. Les histoires contenues dans son premier recueil, Le Rêve de Pégase (Yongma-ui kkum, 1984), traitent spécifiquement des événements traumatiques dans les mémoires notamment concernant le soulèvement du à Jeju, dans lequel beaucoup de civils ont été abattus par la police dans une tentative de répression du communisme. Hyeon tente de rouvrir l'enquête concernant cet événement tout en essayant d'apporter un peu réconfort aux personnes ayant perdu leurs proches. Dans ses récits, ce sont souvent les coutumes et le folklore de l'île de Jeju qui suggère le chemin vers la guérison. Le Journal du pavillon Gwangjeong (Gwangjeong-dang gi) et Cérémonie de la dernière nuit du mois (Geumeumbamui je-ui) mettent en scène les légendes traditionnelles de l'île pour décrire le caractère positif des gens de Jeju. Hyeon a également traité des distorsions idéologiques et historiques concernant l'île de Jeju. La peau et la chair (Kkeop-jil-gwa soksal, 1993) emploie la métaphore de la surface et de la profondeur pour caractériser la relation entre les versions officielles et souvent manipulées de la «vérité» avec le sort des gens ordinaires dont l'histoire se trouve bafouée. Ce sont précisément ces distorsions en surface ou ces erreurs historiques qu'il cherche à exposer dans Forte fièvre (Sinyeol) et Une corde étrange (Isanghan kkeun)[4]. En 1990, il remporte le Prix de littérature contemporaine (Hyundae Munhak). PublicationsNouvelles
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