Il entre à Spirou avec des mini-récits en 1961[7].
En 1962, il collabore Jacques Devos avec sur Les Mémoires de Victor Sébastopol un improbable James Bond de l'époque 1900, évoluant dans des principautés d'une Europe centrale d'opérette façon Ruritanie ou Syldavie qui se prend pour un maître espion (suivant le récit qu'il fait dans un cartouche en haut de case dans cette bande dessinée dépourvue de phylactères) tandis que les dessins montrent invariablement de pitoyables ratages qui déclenchent les colères homériques de son supérieur, le colonel Von Himmerschnaps, archétype du hobereau militaire d'Europe centrale... Il est facilement berné par la Mata Hari de service, l'ensorcelante Fraülein Z (clin d'œil à la Lady X de la série Buck Danny) qui porte un ébouriffant boa de plumes où elle dissimule les outils de son métier d'espionne.
En 1969, il crée Ces Temps étaient durs dans Le Soir Illustré[3]. Fin 1970 dans les nos 45 à 51 de Tintin, il scénarise pour le dessinateur Ploeg la série humoristique de quinze pages Égide et le Lithophage[8], autour d'un veilleur de nuit qui trouve son musée et ses beaux objets harcelés par une créature extraterrestre dévoreuse de pierres.
Roger Copuse-Hubuc fut prématurément emporté par une leucémie[9] à l'âge de 44 ans, le [3].
↑Cette assertion est démentie par le témoignage de son fils Jorge Copuse sur le site Lambiek.net qui affirme que ce n'était qu'une blague car il détestait le sport.
Jessica Kohn, Dessiner des petits mickeys : Une histoire sociale de la bande dessinée en France et en Belgique (1945-1968), Paris, Éditions de la Sorbonne, , 318 p., ill. ; 24 cm (ISBN9791035107970, OCLC1331516747, présentation en ligne).
Périodique
« Hommage : Hubuc nous a quitté », Phénix, Socerlid, no 13, 2e trimestre 1970.