Hubert d'Andlau de Hombourg
Hubert d'Andlau de Hombourg (ou Hubert d'Andlau-Hombourg), né le à Heidenfeld – village bavarois aujourd'hui rattaché à la commune de Röthlein – et mort le à Stotzheim, dans le Bas-Rhin, est un homme politique français. BiographieFamille et CarrièreIssu d'une vieille famille de la noblesse alsacienne ayant servi les empereurs de la dynastie des Habsbourg, d'abord officier autrichien puis chambellan de l'empereur d'Autriche, il est ancien représentant de l'Alsace au Landtag, propriétaire agricole, président de la Fédération agricole d'Alsace et de Lorraine et de la chambre d'agriculture du Bas-Rhin. Il est élu conseiller municipal de Stotzheim puis sénateur du Bas-Rhin en 1928 et est réélu à ce dernier poste lors du scrutin de 1936. Au Sénat, il siège au sein du groupe de l'Union républicaine, apparenté à l'Alliance démocratique. Le , il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. À la Libération, il est déclaré inéligible et ne retrouve pas le chemin du Parlement. Il préside la Fédération du Crédit Mutuel Raiffeisen, de 1908 à 1950, fondé par le directeur de la Société générale sous l'occupation allemande, Henri Ardant, qui organise le prêt de 250 millions consenti à l’Union générale des israélites de France, avec « remboursement pour payer l'« amende d’un milliard infligée aux juifs » par les Allemands[1],[2]. Son fils Christian d'Andlau, futur président de la chambre d'agriculture du Bas-Rhin, lui succède de 1959 à 1971[3] Il est lauréat du prix Thérouanne en 1977 pour son ouvrage Le livre d’histoire d’une famille d’Alsace[4]. Distinctions
Références
Sources
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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