Issu d'une famille de sculpteurs, Hubert Lavigne est né à Cons-la-Grandville en Meurthe-et-Moselle, le , fils de Jean Baptiste Lavigne, maçon sculpteur, et de Marie Françoise Guérin[Note 1]. Son père Jean-Baptiste et ses oncles et tantes s’installent à Paris vers 1825-1830, et ses oncles, Jacques, François et Jean exercent alors le métier de sculpteur[1].
Il continue à participer au concours du prix de Rome de 1845 à 1847.
Hubert Lavigne épouse le à Mennecy (Essonne) Marie Augustine Martin. Le couple a cinq enfants, dont Anne Marie Lucienne (1860-1918) élève à l'école nationale de dessin[3], récompensée au concours d'esthétique et d'histoire de l'art en 1884[4] et professeur de dessin à Paris[5] ; Lucien Jean Baptiste (1862-1942), artiste peintre, médaille d'argent comme collaborateurs de Corroyer et Lameyre[6] ; Marie Mathilde (1864-1941), élève de l'école des Beaux-Arts[3], grand prix de sculpture en 1884[7],[4] et mention à l'exposition de Versailles en 1890[8] ; et Jean René Lucien (1866-1880) élève peintre.
En 1866, il participe au Salon des artistes français avec la statue en marbre intitulée Petit faune. Cette pièce no 2845 est acquise par l'État[9]. Au Salon de 1876, il présente Le Joueur de flûte en plâtre, qu'il expose en fonte au Salon de 1879[10].
Hubert Lavigne prend l'antique pour objectif de son art, il est grec par excellence d'après Théodore Véron[11]. Tout au long de sa vie, il s'est consacré à la collecte d'informations sur les morts d'artistes de son temps, données qui ont été publiées dans un livre avec le soutien de l'Académie.
Officier d'Académie[12], il est également membre du comité de l'Association des artistes français et membre de la Société de l'histoire de l'art français[13].
Triton à la conque, figure d'un garçon potelé à côté d'une tortue, agenouillé avec les attributs marins d'un triton, une coquille Saint-Jacques dans le col et soufflant dans une corne, localisation inconnue[17].
Portrait du Baron Taylor, 1878, médaille en bronze[28].
Gravures
Portrait de Laplace (1749-1827), gravure, 9,5 × 7,2 cm[29].
Publications
État civil d'artistes français - Billets d'enterrement ou de décès depuis 1823 jusqu'à nos jours, réunis et publiés par Hubert Lavigne, Société de l'histoire de l'Art français, Paris, J. Baur Libraire de la Société, 1881, 226 p.[30].
Jean Rouff, né à Lugny (Côte d'Or), expose La Liberté un buste en plâtre au Salon de 1878[32], deux bas-reliefs en cire en 1879[33] et deux médailles en bronze : Portrait de M. J. R… et portait de M. Fontaine au Salon des médailles en 1879[34].
Anne Marie Lucienne Lavigne (1860-1918), élève de son père et de l'école nationale de dessin, expose une porcelaine L'Épave d'après James Bertrand à l'exposition des amis des arts à Amiens en 1884[35] et Anémones de chine, en porcelaine également, au Salon des artistes français de 1888[36].
(en) Peter Fusco et Horst Woldemar Janson, The Romantics to Rodin: French nineteenth-century sculpture from North American collections, Los Angeles County Museum of Art, (ISBN0-8076-0953-6).