Historiographie grecque
L'historiographie étant la discipline d'écriture de l'histoire, elle invoque pour le cas de l'Histoire de la Grèce antique des chroniqueurs, logographes et historiens de langue grecque. Perpétuant de la discipline dans la civilisation gréco-romaine, les Romains la complèteront en leur temps par des annalistes. Vision globale de l'historiographie grecque[1]. Au début, on trouve des historiai à grande échelle, comme les Enquêtes d'Hérodote. Il témoigne d'une grande curiosité envers l'archéologie, l'ethnographie, la géographie, la religion et les anecdotes et permet de donner l'échelle générale de l'Histoire. On lui reprochera son manque de rationalité. Une génération après, Thucydide. IVe siècle av. J.-C. : une nouvelle histoire apparaît, avec une nouvelle importance accordée au style et dans une perspective morale : Isocrate. L'Histoire devient le véhicule de l'instruction morale, et le style peut être plus important que le contenu. Durant la période hellénistique, il s'agit d'être lisible plutôt que précis, et de donner la prééminence aux individus d'exception. Ce sera une source pour les biographes ultérieurs, notamment Plutarque, et les monographies sur des sujets particuliers. Notes et références
Voir aussi
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