Hersilie séparant Romulus et Tatius est réalisé en 1645 par Le Guerchin sur commande de Louis Ier Phélypeaux de La Vrillière qui souhaite l'installer dans la Galerie dorée de l'hôtel de La Vrillière[2],[3]. En 1705, le tableau est vendu avec la propriété à Louis Raulin Rouillé (contrôleur général des Postes), puis ensuite vendu avec la propriété par la veuve Rouillé en 1713 à Louis-Alexandre de Bourbon. L'hôtel et le tableau deviennent ensuite propriété de son fils Louis de Bourbon, duc de Penthièvre, puis est saisi lors de la Révolution et transporté au Louvre en 1794[2]. Une copie de l'original a été remis dans la Galerie dorée au XIXe siècle[4].
Description
Le tableau est une huile sur toile de 253 × 267 cm.
Le tableau est séparé en deux plans distincts par un mur à gauche. Au centre, Hersilie intervient pour séparer son mari Romulus et son frère Titus Tatius. Deux autres femmes retiennent les soldats. En arrière-plan se déroule l'hécatombe de la guerre opposant les Romains aux Sabins. En comparaison à d'autres tableaux sur ce thème, Le Guerchin choisit de mettre la guerre en arrière-plan et l'intervention de paix d'Hersilie en premier plan[5].
↑ a et bGiovanni Francesco Le Guerchin (Barbieri et Italie Émilie-Romagne Bologne, Hersilie séparant Romulus et Tatius, (lire en ligne).
↑Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles), RETIF, AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, RETIF Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles) et Institut national d'histoire de l'art, Les Adieux de Caton d'Utique à son fils, (lire en ligne).
↑(en) DanielM Unger, Guercino? Paintings and His Patrons?Politics in Early Modern Italy, Routledge, (ISBN978-1-351-56482-3, lire en ligne), p.155-158.
↑Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles), RETIF, AGORHA - Bases de données de l'Institut national d'histoire de l'art, RETIF Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises (XIIIe – XIXe siècles) et Institut national d'histoire de l'art, Les Adieux de Caton d'Utique à son fils, (lire en ligne).