Issu du lignage aristocratique des Kérykes, son père est le général athénien Hipponicos III, étant un fils illégitime, il n’héritera rien de la fortune de son demi-frère Callias III, et sera pauvre toute sa vie[3],[4]
Philosophie
Il est le narrateur historique de la fin de Socrate à Xénophon, son condisciple, et l’Apologie de Socrate est basée sur son témoignage. Il est le narrateur du Banquet de Xénophon[5], est cité plusieurs fois dans les Mémorables, où Xénophon le représente comme un ami dévoué et un serviteur fidèle. Pieux, il est recommandé par Socrate à ses amis et digne de toute leur confiance, il est mis en scène par Platon dans le Cratyle[6] et dans le Phédon[7].
Ambassade en Perse
En 392 av. J.-C., il est ambassadeur en Perse auprès du roi Artaxerxès II (404 - 358 av. J.-C.).[réf. nécessaire]
↑Christian Settipani, « Les prétentions généalogiques à Athènes sous l'Empire romain », Thèse de doctorat en Histoire, Université de Lorraine, , p. 331-337 (lire en ligne, consulté le )
Pierre Chambry (dir.) (trad. Pierre Chambry), Xénophon. Œuvres complètes : Les Helléniques. L'Apologie de Socrate. Les Mémorables., t. III, Garnier-Flammarion, (1re éd. 1967).