En 1851, à Alverstoke (en) (Hampshire)[3], Henry Thomas Hope épouse Anne-Adèle Bichat (18..-1884, nièce du célèbre médecin français Xavier Bichat)[4], dont il reconnaît la fille, Henrietta Adela (1843-1913). Celle-ci se marie en 1861 avec un aristocrate décavé, Henry Pelham-Clinton (1834-1879), 13ecomte de Lincoln, qui deviendra le 6educ de Newcastle trois ans plus tard. Cette union permettait de redorer le blason du comte de Lincoln tout en compensant les tentatives infructueuses de Hope et de ses parents pour faire accéder leur famille à la pairie du Royaume-Uni[5].
Il se lance aussitôt en politique, en s'engageant parmi les Tories, qui fonderont en 1834 le Parti conservateur. En 1829, il est ainsi élu député tory de la circonscription de Looe-Est, dans les Cornouailles, où son père vient d'acquérir la propriété de Trenant Park (en).
Entre mars et , il détient l'un des offices de garçon de chambre du roi[5].
Il est réélu en 1830 et 1831[5], mais sa circonscription est supprimée en 1832 par le Reform Act[5].
Après deux candidatures infructueuses, la première lors des élections générales de 1832, défavorables à son parti, et la seconde lors de l'élection partielle de mars 1833 dans la circonscription de Marylbone, il remporte le mois suivant un siège dans la circonscription de Gloucester. Réélu trois fois, il est battu lors des élections générales de 1841, pourtant remportées par les conservateurs au niveau national. Après avoir retrouvé son siège à l'occasion des élections générales de 1847, il est à nouveau battu lors de celles de 1852 puis lors d'une élection partielle en 1853[5].
À la Chambre des communes, Hope votait avec les Tories sur les questions politiques mais il se séparait d'eux sur les questions économiques[7].
Outre une riche collection d’œuvres d'art, Hope hérite de son père la demeure londonienne de Duchess Street, un manoir à Hampnett[11], ainsi que le manoir de Deepdene à Dorking (Surrey), duquel il tient le titre d’Esquire. Après l'avoir fait transformer entre 1835 et 1841 dans un style italianisant par les architectes Alexander Roos (en) et Thomas Liddell[12], il y accueille notamment son ami Benjamin Disraeli, qui y rédige Coningsby (en) au début des années 1840[8], ainsi que le comte de Montemolín, prétendant carliste au trône d'Espagne, en 1846[13].
Henry Thomas Hope habitait aussi un grand hôtel particulier londonien. Situé au no 116 de Piccadilly, à l'angle de Down Street, ce luxueux bâtiment avait été élevé pour lui entre 1847 et 1849 par les architectes Thomas Leverton Donaldson et Pierre-Charles Dusillion[14]. Cette demeure londonienne et celle de Deepdene ont été détruites au siècle suivant.
Hope possédait également un château à Castleblayney, en Irlande, qu'il avait acquis en 1853.
↑ abcdef et gDavid R. Fisher et Howard Spencer, « Hope, Henry Thomas », in Fisher (dir.), The History of Parliament: the House of Commons 1820-1832, Cambridge University Press, 2009 (cf. liens externes).