Henry Mill (circa 1683 - 1771) est un inventeur anglais auquel on attribue le premier brevet déposé pour une machine à écrire (en 1714).
Cet ingénieur hydraulique, qui a travaillé pour la New River Company, a déposé deux brevets au cours de sa vie. Le premier concernait un système de suspensions pour véhicules, le second un système d’impression des lettres. On ne sait si sa « machine à écrire » a, ou non, été construite et utilisée.
Brevet
Voici le texte du brevet de 1714 pour la « machine à transcrire les lettres » :
« ANNE, by the Grace of God, &c. To all to whom these presents shall come, greeting: Whereas Our trusty and welbeloved subiect, Henry Mill, hath by his humble peticon represented vnto Vs, That he has by his great study, paines and expence lately invented and brought to perfection an artificial machine or method for the impressing or transcribing of letters, singly or progressively, one after another, as in writing, whereby all writing whatsoever may be engrossed in paper or parchment so neat and exact as not to be distinguished from print; that the said machine or method may be of great vse in settlements and publick recors, the impression being deeper and more lasting than any other writing, and not to be erased or counterfeited without manifest discovery[1]. »
Notes et références
- ↑ Bennet Woodcroft, Appendix to reference index of patents of invention, containing abstracts from such of the early patents and signet bills as describe the nature of the invention, and which patents have no enrolled specifications, Great seal patent office, London, 1855, 84 p., p. 49. Traduction : ANNE, par la Grâce de Dieu, etc. À tous ceux à qui les présentes parviendront, salut : Attendu que Notre très fidèle et bien-aimé sujet, Henry Mill, par son humble requête, nous a fait représentation de ce, Qu’il a, avec beaucoup d’étude, de peine et de frais, récemment inventé et mené à la perfection une machine ou une méthode artificielle pour l'impression ou la transcription des lettres, séparément ou progressivement l’une après l'autre, comme dans l'écriture, par laquelle toutes les écritures quelles qu’elles soient peuvent être rédigées sur le papier ou le parchemin d’une manière si régulière et si précise qu’on ne les distingue pas d’un imprimé ; que la dite machine ou méthode peut être d’un grand usage dans les règlements et enregistrements publics, l'empreinte étant plus profonde et plus durable que celle de toute autre écriture, et ne pouvant être effacée ou contrefaite sans découverte manifeste.
Liens externes
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