Henry HamelHenry Hamel
Louis-Henri Thomas dit Henry Hamel (1861-1906) est un journaliste, critique d'art, dessinateur et caricaturiste français, signant parfois Lemah. BiographieNé le à Condé-Sainte-Libiaire, il est le fils du sculpteur ornemaniste Émile Thomas dit Hamel et de Aimée-Eugénie Jouval, et le petit-fils de l'ingénieur Nicolas-Joseph Jouval[1],[2]. Dans sa jeunesse, il reçoit un enseignement artistique d'Emmanuel Frémiet, de Diogène Maillart, de Ch. Pipard (1832-?) et de Jean-Léon Gérôme[2]. Il publie une suite graphique remarquée, Nos flatteurs. Il produit des caricatures pour Le Boulevardier (1882), Paris s'amuse (1882-1883), Le Charivari (1884-1886), Comic-Annonces, Le Monde moderne (1885), La Chronique parisienne (1887)[3]. Il expose des portraits dessinés au Salon des artistes français à partir de 1880, puis des lithographies[4]. Sa dernière apparition y remonte à 1901[5]. Il est le fondateur de la La Revue des beaux-arts (1889-1899)[6], puis en 1893, de La Revue parisienne et devient critique d'art à La France. En 1891, il est élu président de la Société des artistes lithographes français, succédant à Alfred Lemercier. Six ans plus tard, il en démissionne et part fonder avec d'autres artistes la Société des peintres-lithographes[7], dont font notamment partie Henri Fantin-Latour, Jules Chéret et Albert Robida[8]. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 20 juin 1896. La même année, il est élu vice-président du comité du l'exposition du Centenaire de la Lithographie. À partir de 1897, il exerce la fonction d'expert auprès des tribunaux de la Seine[2]. Il prend la direction du Journal des artistes à partir du 17 août 1898, remplaçant Henry Bataille et Raoul Sertat[9]. Il meurt en janvier 1906 dans sa villa de Le Perreux-sur-Marne[2]. DocumentationUn fonds documentaire le concernant est conservé à l'Institut national d'histoire de l'art[10]. Notes et références
Liens externes
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