Elle fut pressentie pour épouser son cousin le roi Louis XV. En effet, son frère le duc Louis IV Henri de Bourbon-Condé souhaitait conserver son influence auprès du jeune roi et pensait que devenir le beau-frère du monarque en était le meilleur moyen. A ce titre, Henriette fut visitée par la marquise de Prie, maîtresse toute puissante de son frère, mais elle refusa fièrement d'être le jouet de la politique de ce dernier.
En 1734, la mense abbatiale de Saint-Éloi de Noyon fut mise en économat. Le suivant, Madame Henriette-Gabrielle de Bourbon l'obtint pour huit ans seulement[1].
Titulature
- 1733 : Son Altesse Sérénissime mademoiselle de Vermandois, princesse du sang de France
1733 - : Son Altesse Sérénissime madame de Bourbon, abbesse de Beaumont-lès-Tours
↑Tassus, « Histoire de l'abbaye Saint-Eloi de Noyon », Comptes rendus et mémoires du Comité archéologique de Noyon, t. X, , p. 200 (lire en ligne, consulté le ).