Lorsque sa famille perd sa fortune, il est contraint d'abandonner la musique pour se consacrer à la chimie.
Son nom est, en outre, lié à la construction des premiers chemins de fer[1] et il termine sa carrière, en 1878, comme inspecteur général du réseau d'Orléans[2].
Œuvres
Opéras
Attendre et courir, 1830
Lara, 1835
La Vendetta, 1839
La jolie fille de Perth
Manfred
Autres œuvres
Requiem
Cantate en l'honneur de Jeanne d'Arc
Quatuor à cordes
2 Trios avec piano
Invention
Henri de Ruolz a inventé un procédé de dorure sans recours au mercure, procédé utilisé en joaillerie et pour les arts de la table[3]. Le « ruolz » est utilisé pour la fabrication de couverts.
Notes et références
↑Avec Ernest de Franqueville et Franc̜ois de Montricher, il traduisit l'ouvrage de Nicholas Wood Traité pratique des chemins de fer (1834 - 2eédition).
↑Archives nationales, Inspecteurs et commissaires de surveillance administrative des chemins de fer, Dossiers de carrière, page 72 (Inventaire-index établi par Martine Illaire, Paris, 1999).
↑Voir Jean-Henri-Casimir Fabre, Les inventeurs et leurs inventions : histoire élémentaire des principales découvertes dans l'ordre des sciences physiques, Paris, Delagrave, 1881, , page 338 et suiv.
Voir aussi
Bibliographie
Louis de la Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc généralité de Montpellier, Tome premier, Montpellier-Paris, 1860, p. 457, Armorial du Languedoc : famille Ruolz.
Alexandre Dumas, Un Alchimiste au dix-neuvième siècle, Paris, Paul Dupont et Cie, 1843. Rare et méconnu petit texte de l'auteur des Trois Mousquetaires consacré à Henri de Ruolz.
R. de Salberg, « Le comte de Ruolz », La Nouvelle revue, treizième année, tome quatre-vingt quatrième, septembre octobre, Paris 1893, pp. 346-367.
A. Acloque, « Henri de Ruolz, musicien et chimiste (1808-1887) », Les Contemporains, no 872, , p. 1-16