Henri de DionHenri de Dion
Le comte Joseph-Louis Henri de Dion, né à Montfort-l'Amaury le et mort à Paris le , est un ingénieur spécialisé dans les constructions métalliques. CarrièreInventeur des fermes métalliques sans entrait dans les constructions. Études en Suisse, puis à l'école centrale des Arts et Manufactures de 1848 à 1851. Collaborateur d'Eugène Flachat pour la construction du pont de Langon et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux en 1854 avec son frère Joseph-Louis-Adolphe (ce qui entraîna sa nomination de chevalier de la Légion d'honneur). Il construisit plusieurs ponts de fer en Espagne et une gare à Madrid (Celle de Delicias) et une sucrerie à la Guadeloupe (1862). Spécialisé dans la résistance des matériaux, il dirigea le conservatoire des Arts et Métiers et occupa la chaire de Stabilité des constructions à l'école centrale d'architecture. Il eut pour élève Gustave Eiffel. Il rentra en France en 1870, lors de la déclaration de guerre, pour participer à la défense du pays, où il se fit enfermer au siège de Paris. Il construisit les redoutes de Champigny sous le feu ennemi, ce qui motiva sa promotion au grade d'officier de la Légion d'honneur en 1870. Il est président de la société des ingénieurs civils de France en 1877. L'exposition universelle de 1878Il est responsable des constructions métalliques à l'Exposition universelle de Paris de 1878, mais meurt avant d'avoir terminé.
FamilleFils de Louis-François, deuxième du nom, chevalier, maréchal de camp, chevalier de Saint-Louis et d'Élisabeth-Joseph Le Vaillant du Chastelet. Il a trois frères et sœurs, ainsi que huit demi-frères et sœurs[1],[2]. C'est un cousin germain du père de Jules-Albert de Dion. Henri de Dion repose au cimetière du Montparnasse, dans la 17e division (grand cimetière). Hommages
Notes et référencesLiens externes
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