Henri de Cathelineau
Henri, « comte »[1] de Cathelineau, né à La Jubaudière le , mort au château de Squividan (Finistère) le , était un général de brigade français. BiographieAprès l'échec du soulèvement vendéen de 1832, où son père, Jacques-Joseph de Cathelineau avait trouvé la mort, il prit le chemin de l'exil, et rejoignit le maréchal Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont au Portugal, où il participa à l'accession de Don Miguel au trône de ce pays. Nommé capitaine, il se distingua à la bataille d'O'Porto, ce qui lui valut d'être décoré de l'ordre de la tour et de l'épée et de la croix de Don Miguel. Après avoir transité par Turin, Henri se fixa à Fribourg en Suisse. À la chute de la monarchie de juillet, il revient en France, où il épousa Victoire de Kermel, dont il eut dix enfants. L'indépendance des États pontificaux étant menacée, il se rendit à Rome, où, à la demande du pape Pie IX, il créa une unité militaire connue sous le nom de Croisés de Cathelineau, qui n'eut que quelques mois d'existence et fut rattachée aux Zouaves pontificaux. Durant la Guerre de 1870 il leva le corps dit Corps Cathelineau et fut nommé général de brigade à titre auxiliaire. Il fut reçu chevalier dans l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem le . Décorations
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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