Fils de Théodore et Agnès Herge, il épouse Élisabeth Gilson qui lui survivra de quelques années[réf. nécessaire].
Depuis 1594 il est inscrit en tant qu’orfèvre au registre des merciers de la ville de Namur[réf. nécessaire] et le il est reçu bourgeois de cette ville[1], ce qui est révélateur de sa notoriété[2]. La plus ancienne œuvre qu’on lui connaisse, le calice de l’église Saint-Joseph de Namur, date de 1596[1]. Aucune œuvre n'est connu après 1631, on peut supposer que son décès survint peu après cette date[1].
Style
Son œuvre s'inscrit dans la tradition de l'art des orfèvres de l'école mosane mais sa technique est plus pauvre et le travail du repoussé manque de vigueur. Il n'utilise ni filigranes, ni émaux et il semble avoir été peu marqué par les courants nouveaux qui modifièrent l'art au XVIIe siècle, son œuvre présente des archaïsmes évidents[2].
Œuvres connues
On connait d’Henri Libert plusieurs œuvres d’orfèvrerie :
↑Philippe George, Reliques & arts précieux en pays mosan. Du haut Moyen Age à l'époque contemporaine, Liège, Belgique, Éditions du Céfal, 2002 (ISBN978-2-87130-121-9) - p. 175
Adelin De Valkeneer et Geneviève De Valkeneer, « Les châsses d'Henri Libert, orfèvre namurois du XVIIe siècle : 1e partie », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, vol. X, , p. 417-443 (lire en ligne [PDF])
Adelin De Valkeneer et Geneviève De Valkeneer, « Les châsses d'Henri Libert, orfèvre namurois du XVIIe siècle : 2e partie », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, vol. XII, , p. 260-317 (lire en ligne [PDF])