Henri Eugène Hauvette, né le à Paris[1] et mort le à Neuilly-sur-Seine[2], est un romaniste, italianiste et un spécialiste de littérature comparée.
Biographie
Henri Hauvette fit ses études au Lycée Louis-le-Grand, avant de devenir licencié et agrégé ès lettres de l’université en 1888 .
En 1889, il est nommé professeur au lycée Marceau de Chartres (1889-1893) puis à Gap (1893-1895) avant de passer un long séjour en Italie.
En , il est chargé d’un cours de langue et de littérature italiennes à l’université de Grenoble, où il devient professeur titulaire en 1903. Il soutient alors ses thèses de doctorat, Un exilé florentin à la cour de France au XVIe siècle : Luigi Alamanni, 1495-1556, sa vie et son œuvre et De Laurentio de Primofato qui primus Joannis Boccacii opera quaedam gallice transtulit ineunte seculo XVe (Laurent de Premierfait, traducteur de Boccace).
Il entre ensuite à la Faculté de lettres de Paris, d’abord comme chargé de cours (1906), puis comme maître de conférences de langue et littérature italiennes (1908), professeur adjoint (1910) et enfin professeur titulaire (1918)[3].
Il était le fils de l’orientaliste (indianiste) Eugène-Louis Hauvette-Besnault (1820-1880), le frère du polytechnicien Maurice Hauvette (1854-1912), colonel d'artillerie et chevalier de la Légion d'honneur, et de l'helléniste Amédée Hauvette (1856-1908), et le beau-frère de René Cagnat .
Œuvres
Dante nella poesia francese del Rinascimento, Florence, 1901
Una confessione del Boccaccio. Il Corbaccio, Florence, 1905
↑Christophe Charle, « Hauvette (Henri, Eugène) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 2, , p. 107–108 (lire en ligne, consulté le )